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Comment Utiliser le Sustanon 250

Article source: MESO-Rx France

Sustanon 250, que ce soit en tant que marque officielle déposée de Schering ou autre produit utilisant le même nom, est l’un des types les plus populaires de stéroïdes anabolisants. Contrairement à la plupart des autres stéroïdes injectables, Sustanon comprend un mélange d’esters. Plus précisément, chaque ampoule ou ml contient 30 mg de propionate de testostérone, 60 mg de phenylpropionate de testostérone , 60 mg d’ isocaproate de testostérone, et 100 mg de décanoate de testostérone. Ce mélange comprend des esters à courte, moyenne et longue durée.

Pour un cycle de stéroïdes, il y a deux avantages à combiner plusieurs esters dans la même formulation à la façon de Sustanon.

L’utilisation d’esters multiples permet une concentration totale relativement élevée de 250 mg/ml sans nécessiter un grand pourcentage d’exhausteurs de solubilité dans le vecteur. Cela est dû au fait que les solubilités des différents esters d’un stéroïde sont presque indépendantes les unes des autres. Ainsi, par exemple, si un vecteur (huile plus exhausteurs de solubilité) peut dissoudre 100 mg/mL d’un ester de stéroïdes seul ou d’un autre ester seul également, il pourrait sans doute dissoudre 200 mg/ml au total en combinaison des deux. La plus grande concentration totale ajoute de la commodité pour l’utilisateur.

Un second effet du mélange est que la durée d’action prolongée peut être réalisée en incluant un ester à longue durée d’action sans avoir le début d’action lent que ces esters ont lorsqu’ils sont utilisés seuls. Du point de vue médical, il est souhaitable que les patients ressentent des bénéfices peu de temps après le traitement. Cela est également vrai pour les cycles de stéroïdes. Parce que Sustanon contient des esters à courte durée d’action, il peut fournir un effet rapide, tout en offrant également une assez longue durée d’action.

Du point de vue de la musculation, cela est utile lorsque le culturiste ne sais pas comment pré-charger un stéroïde. Mais s’il le fait, le pré-chargement d’un seul ester à longue durée permettra d’atteindre à peu près la même chose. Ainsi, un différent ester de testostérone tel que l’énanthate de testostérone ou le cypionate de testostérone peut très facilement être utilisé dans un cycle de stéroïdes anabolisants en lieu et place de Sustanon.

Les multiples esters dans le Sustanon résultent en une pharmacocinétique plus ou moins complexe ou changements des niveaux de médicament avec le temps. Avec un ester unique, après un certain nombre d’heures ou de jours, les niveaux sanguins tombent de la moitié de ce qu’ils étaient; et après le double de ce temps, le tout tombe encore d’une moitié ce qui fait que nous sommes maintenant au quart du premier niveau; après trois fois ce temps, nous sommes rendus au huitième du niveau initial, etc. Cette période de temps se nomme la demie-vie.

Pour Sustanon il n’y a pas une telle période de temps fixe. J’estime qu’après la dernière injection les niveaux tombent de moitié au jour 4; à un quart par le jour 10; à un huitième au jour 16; et à un seizième par le 23e jour. Si on préfère y aller en chiffres ronds en terme de pourcentage, les niveaux des valeurs tombent approximativement à 40% rendu au jour 6; à 30% au jour 8; à 20% au jour 11; et à 10% au jour 18.

Comment alors utiliser cette information dans un cycle de stéroïdes? Bien qu’il n’existe pas de valeur exacte noir sur blanc, un bon chiffre comme modèle est le suivant: lorsque le clomiphène ou le tamoxifène est utilisé correctement, la récupération de la production de LH peut commencer lorsque les niveaux injectés d’androgènes sont tombés à un niveau correspondant à une utilisation de stéroïdes à 200 mg par semaine. Une récupération plus forte peut se produire alors que les niveaux tombent à la moitié de cela ou encore plus loin.

Disons que Sustanon a été utilisé à 500 mg/semaine. Dans ce cas, l’utilisateur aurait besoin que les niveaux baissent à 40% avant qu’une relance efficace puisse possiblement commencer. De ce que nous avons vu plus haut, on parle approximativement de 6 jours après la dernière injection.

Si nous avions un autre athlète qui a utilisé la dose plutôt élevée de 2000 mg par semaine, il aurait besoin que les niveaux tombent à 10% de ce qu’ils avaient été. Cela serait approximativement 18 jours après la dernière injection de ce cycle de stéroïdes.

Voilà pour la question du temps nécessaire entre la dernière injection et le point où la relance pourrait commencer. La question qui reste en ce qui concerne la pharmacocinétique inhabituelle de Sustanon est, Comment le pré-charger?

Habituellement, la détermination d’une valeur de pré-chargement est assez simple, étant calculée à partir de la demi-vie et le calendrier de dosage. Toutefois, Sustanon ne dispose pas d’une demi-vie unique, il n’y a donc pas de réponse mathématiquement parfaite. Cependant, nous pouvons suffisamment nous en approcher à des fins pratiques.

Le quantité utilisée pour le pré-chargement – donc la quantité pour l’injection de la première journée – devrait être celle qui sera en moyenne prise en 5 jours, plus la dose habituelle. Cette valeur totale peut être arrondie pour plus de commodité, l’exactitude absolue n’étant pas nécessaire.

Ainsi, par exemple si vous prenez 750 mg/semaine en trois injections de 250 mg chacune, le taux quotidien moyen est de 107 mg/jour (750 mg divisé par 7 jours.) Donc, la quantité pour cinq jours donne 5 fois ce taux, soit 535 mg . On ajoute à cela la dose habituelle qui est de 250 mg, ce qui donne donc 785. Comme il s’agit d’une quantité peu pratique et que la précision absolue n’est pas nécessaire, j’arrondirais donc à 750 mg.

Après cela, les injections suivantes pour ce cycle de stéroïdes sont toutes à 250 mg.

Cette procédure donnera des taux sanguins adéquats beaucoup plus rapidement que ce qui peut être atteint quand aucun pré-chargement n’est utilisé.

En ce qui concerne le dosage, il existe de nombreuses façons de voir les choses, mais une façon assez simple et pratique consiste à classer l’utilisation de Sustanon en doses de 250 mg/semaine.

L’utilisation de 250 mg/semaine équivaut généralement à rien d’autre qu’une thérapie de remplacement de la testostérone haut de gamme . Il n’y a aucune garantie que cet utilisation pourra même provoquer des niveaux de testostérone en deçà des valeurs normales. Le dosage est suffisamment élevé pour provoquer l’effet secondaire de la suppression de la production de LH, mais dans la plupart des cas n’est pas assez élevé pour aucun effet anabolisant ou effet perte de gras significatif. Selon la sensibilité de chacun, ce dosage peut être suffisamment élevé pour provoquer des effets secondaires de la gynécomastie si un inhibiteur de l’aromatase n’est pas utilisé, ou peut-être suffisant pour causer une peau grasse ou de l’acné. Dans quelques cas, des effets anabolisants ou de perte de gras peuvent être impressionnants, car il y a tout de même des individus qui sont prédisposés et qui répondent fortement. Mais ce n’est pas le résultat habituel pour une dose de ce niveau.

500 mg/semaine. À mon avis, c’est un minimum raisonnable pour un cycle de stéroïdes réaliste. Je vois peu d’intérêt à la suppression de la AHPT si on en tire peu ou pas de gain, ce qui est habituellement le cas avec des dosages plus bas. Encore une fois, parce que la testostérone aromatise en estradiol, un inhibiteur d’aromatase peut être nécessaire pour éviter les effets secondaires liés aux oestrogènes. Personne, je pense, sera sans remarquer des gains sensiblement améliorés à ce niveau de dose par rapport à l’entrainement naturel, mais la progression peut être lente. Huit semaines, cependant, est suffisant à cette quantité pour des résultats assez significatifs, à moins bien sûr qu’un individu se soit entrainé pendant suffisamment de temps à ce niveau d’utilisation pour en avoir retiré le maximum qu’il n’était possible d’en retirer.

750 mg/semaine. J’aimerais mieux voir ce dosage utilisé si quelqu’un choisit de faire un cycle. Si un inhibiteur de l’aromatase est utilisé, il est peu probable que les effets secondaires soient une raison de préférer 500 mg/semaine au lieu de ce dosage, et les résultats seront sensiblement supérieurs.

1000 mg/semaine. Je n’ai aucun problème à ce que ce soit le dosage pour un premier cycle de stéroïdes, mais dans le contexte d’un souleveur de fonte sérieux qui comprend ce qu’il fait. Si l’utilisation de stéroïdes est faites par cycles – c’est-à-dire à la fois des périodes «on» et des périodes «off», et que les périodes on ne sont pas trop longues, et que la normalisation des fonctions est accomplie durant le temps off – ce n’est en aucun cas un dosage excessif. À ce dosage, la supériorité par rapport à l’entrainement naturel est dramatique.

Enfin, il y a bien sûr des utilisations telles que 2000 mg/semaine de Sustanon. Je ne vois aucune raison pour aller jusque là tant qu’un individu n’a pas atteint un point de développement – relatif à cet individu – tel que 1000 mg/semaine a fait à peu près tout ce qu’il pouvait faire. Dans ce cas, si les objectifs personnels l’exigent, une dose telle que cela peut être tout à fait appropriée.

Indépendamment du niveau de dosage, la fréquence d’injection doit être d’au moins deux fois par semaine, et même de préférence 3x/semaine.

De plus amples informations sur la testostérone, le stéroïde anabolisant actif dans Sustanon, peuvent être trouvées dans mon profil sur la testostérone.

‘Propionate de testostérone’, ‘phenylpropionate de testostérone’, ‘isocaproate de testostérone’, et le ‘décanoate de testostérone’ sont les noms chimiques des ingrédients actifs dans Sustanon 250. Sustanon 250 et Sostenon 250 sont des marques déposées d’Organon Corporation aux États-Unis et /ou dans d’autres pays.

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Sustanon 250 (testostérone)

Sustanon 250 (testostérone)

Originally published at: Comment Utiliser le Sustanon 250


Gestion des effets secondaires de la TRT et des stéroïdes – Interview avec le Dr Michael Scally – 1ère Partie

Article source: MESO-Rx France

Le Dr Michael Scally est un médecin expert sur les effets secondaires des stéroïdes anabolisants et sur la thérapie de remplacement de la testostérone. Il est disponible pour des consultations téléphoniques pour les personnes qui ont besoin d’aide avec la gestion des hormones de substitution et des effets secondaires. Vous pouvez le joidre par e-mail: mscally@hptaxis.com

Son livre “Anabolic Steroids – A Question of Muscle: Human Subject Abuses in Anabolic Steroid Research’’ est disponible sur http://goo.gl/jaH05

Nelson Vergel (NV): Le Dr Michael Scally est un expert reconnu sur la santé des hommes en général, et plus précisément sur l’hormonothérapie et les questions concernant le remplacement de la testostérone. Dr Scally, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours?

Michael Scally (MS): Mon éducation comprend un double diplôme en Chimie (1975) et en Sciences de la Vie (1975) du Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Cambridge, MA. De 1975 à 1980, j’ai fait des recherches et publié des enquêtes sur les relations des neurotransmetteurs dans la division des sciences du MIT ; Réflexion et Neuroendocrinologie. Pendant ce temps, j’ai fait partie du prestigieux programme ‘’Health Sciences & Technology’’ (Science et Technologie de la Santé), une collaboration entre le MIT et la Harvard Medical School. En 1980, la Harvard Medical School m’a décerné un Doctorat de Médecine. En 1983, j’ai obtenu une bourse universitaire en anesthésiologie à Parkland Memorial Southwest, à Dallas. De 1983 à 1994, j’ai exercé en tant qu’anesthésiste dans une clinique privée. En 1984, j’ai mis en place le premier centre de chirurgie ambulatoire à Houston.

En 1994, je me suis intéressé à la médecine générale et préventive en mettant l’accent sur l’endocrinologie. J’exerce depuis dans ce domaine.

En 1995, je me suis renseigné auprès Wyeth Pharmaceuticals sur l’association entre l’hypertension artérielle pulmonaire primitive et le Pondimin (fenfluramine). J’ai sû ensuite que cette recherche avait été utilisée plus tard comme preuve dans le procès en recours collectif contre Wyeth, et qu’elle a joué un rôle important en démontrant que les effets indésirables étaient connus par Wyeth, mais pas révélés au public.

En 1994, j’ai participé au Championnat de culturisme ‘’Monsieur Texas’’, me classant deuxième. Au cours de mon entrainement, j’ai été approché par un certain nombre d’haltérophiles qui voulaient se renseigner sur le traitement médical pour restaurer l’axe hypothalamo-hypophysaire (LAPHT) après l’arrêt des stéroïdes anabolisants (SAA). Plusieurs d’entre eux avaient également utilisé des suppléments vendus sans ordonnance.

Comme vous le savez peut-être, beaucoup de bodybuilders essayent de réduire leur masse de grasse corporelle et d’augmenter leur masse musculaire autant que possible. Ils avaient de la difficulté à réaliser ces deux objectifs particuliers avec les suppléments vendus sans ordonnance. Un peu plus tard, j’ai découvert un supplément vendu sans ordonnance pour la perte de poids qui contenait un ingrédient, le tiratricol, toxique pour la thyroïde. En donnant cette information à l’organisme fédéral, MedWatch a contribué à la saisie nationale du supplément et a évité une catastrophe pour la santé publique. Nous étions les premiers à publier nos résultats dans les revues médicales.

Cela a exacerbé mon intérêt pour le domaine de la santé des hommes, en particulier celui de la testostérone et les stéroïdes anabolisants. J’ai réalisé que l’utilisation d’un traitement pour arrêter les stéroïdes anabolisants, que ce soit sur ordonnance ou en vente libre, était sans aucun appui scientifique. La norme de soins au sein de la communauté médicale pour l’hypogonadisme induit par les stéroïdes anabolisants se résume à ne rien faire, en estimant que l’individu retournera à la normale sans aide. Cela se révèle ne pas être le cas aujourd’hui, et cela met en péril la santé et le bien-être d’un grand nombre de personnes.

J’ai développé un traitement pour l’hypogonadisme induit par les stéroïdes anabolisants qui a été publié et présenté devant l’Endocrine Society, devant l’Association américaine des endocrinologues, devant l’American College of Sports Medicine, et devant l’Atelier international sur les effets indésirables des médicaments et la lipodystrophie associée au VIH. L’hypogonadisme induit par les stéroïdes anabolisants a lieu suite à l’utilisation de produits en vente libre ou délivrés sur ordonnance. L’échec de la communauté médicale à reconnaître l’importance de l’hypogonadisme induit par les stéroïdes anabolisants, en particulier dans le cadre de la recherche, fait l’objet de mon livre récemment publié “Anabolic Steroids – A Question of Muscle: Human Subject Abuses in Anabolic Steroid Research’’.

NV: Il y a beaucoup d’idées reçues concernant le remplacement de la testostérone chez les hommes. Pouvez-vous nous dire, à votre avis, quelles sont les idées fausses les plus communes? Par exemple, certains médecins peuvent penser que prescrire de la testostérone à une personne qui a un faible taux de testostérone peut affecter le foie, ou peut causer le cancer du foie ou de la prostate.

MS: Il y a beaucoup d’idées reçues concernant les stéroïdes anabolisants, y compris la testostérone. Vous avez parlé de deux aspects: le foie et le cancer de la prostate. D’autres aspects sont l’élargissement de la prostate ou l’hypertrophie bénigne de la prostate, la dépendance aux stéroïdes anabolisants, les maladies cardio-vasculaires, et la toxicomanie.

Je crois qu’un bon nombre des idées fausses provient de la politisation des stéroïdes anabolisants. En ce qui concerne les médicaments prescrits, les stéroïdes anabolisants sont le seul groupe de médicaments qui ont une loi visant spécifiquement leur utilisation. Cela a conduit à un manque ou à l’absence d’une bonne recherche. Au lieu de cela, la communauté médicale s’est appuyée sur des rapports anecdotiques et incendiaires.

C’est probablement le plus évident dans le refus ferme de la communauté médicale à accepter que les stéroïdes anabolisants augmentent la masse musculaire et la force. Nous savons maintenant que les stéroïdes anabolisants font augmenter la masse musculaire, la force, et la performance athlétique.

En ce qui concerne les effets hépatiques, il a été signalé que l’utilisation des stéroïdes anabolisants oraux provoque un dysfonctionnement hépatique et le cancer. Ces rapports concernent principalement des personnes ayant une condition préexistante traitée pendant des périodes prolongées. Les injections intramusculaires et les préparations transdermiques ne semblent pas être associées à des problèmes de foie, et la surveillance de routine est donc inutile. Dans les milliers de patients que j’ai traité avec de la testostérone, je n’ai pas pensé aux problèmes de foie comme étant une contre-indication, car ils n’ont pas lieu.

Dans l’hyperplasie bénigne non-obstructive de la prostate (HBP), une thérapie de remplacement de testostérone n’inquiète pas. Le volume de la prostate augmente de manière incohérente. Comme pour tout traitement, une surveillance attentive saura alerter en cas de problème.

En ce qui concerne le cancer de la prostate, il n’existe aucune association. En 2004, un article du New England Journal of Medicine concernant 60 études faites sur la thérapie de remplacement de testostérone a conclu qu’il n’y a pas de causalité ou d’association avec le cancer de la prostate.

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NV: Mais le remplacement de la testostérone semble entrer de plus en plus dans les moeurs. Depuis l’introduction de gels comme Androgel et Testim, les médecins semblent de plus en plus à l’aise à prescrire la testostérone. Ceci dit, il subsiste encore beaucoup de craintes. Une autre crainte concerne les changements dans les lipides et les risques cardiovasculaires associés à la testostérone. Pouvez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet?

MS: Les données dont nous disposons indiquent que la thérapie de remplacement de testostérone dans la gamme physiologique, par une préparation ou une injection transdermique de testostérone, n’est pas associée à l’aggravation du profil lipidique. Des études utilisant des doses de remplacement physiologique de la testostérone ne montrent aucun changement, ou seulement une légère baisse, du taux d’HDL, et souvent avec une réduction du cholestérol total. Les stéroides anabolisants oraux anabolisants non-aromatizables semblent faire baisser la lipoprotéine de haute densité (HDL).

L’idée que la testostérone est un facteur de risque de maladie cardiaque est basée sur le fait que les hommes ont à la fois une incidence plus élevée d’événements cardiovasculaires, et des niveaux de testostérone plus élevés que les femmes. Il ya peu de données à ce sujet. De nombreuses études suggèrent le contraire. Il y a plusieurs études montrant une relation entre l’hypogonadisme et une augmentation du risque cardiovasculaire.

Il existe des preuves que la thérapie de remplacement de testostérone peut être bénéfique pour les hommes souffrant de maladie cardiaque. Dans une petite étude, des hommes atteints d’angine chronique qui ont été traités avec la thérapie de remplacement de testostérone transdermique ont eu une plus grande tolérance à l’exercice. Surtout, la thérapie de remplacement de testostérone n’a pas montré une incidence accrue sur les maladies cardiovasculaires ou sur l’AVC.

NV: Il existe quelques données sur l’hypogonadisme et les risques accrus d’événements cardio-vasculaires. Est-ce que c’est ce que vous voulez dire? Certaines personnes peuvent-elle devenir si sévèrement hypogonadiques qu’elles peuvent effectivement avoir une incidence plus élevée de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux?

MS: C’est exact. De nombreuses études démontrent la relation entre les niveaux bas de testostérone et des événements cardiovasculaires et l’AVC. De plus, il existe des études de cas reportés de personnes qui arrêtent les stéroïdes anabolisants, et qui subissent ensuite une crise cardiaque.

Dans mon livre, une des études publiées qui observait les effets des stéroïdes anabolisants dans certaines populations pendant 12 semaines, n’a pas observé les patients une fois qu’ils ont cessé d’utiliser le produit. Si vous voulez observer les effets de ces produits, vous avez besoin de voir ce qui se passe lorsque vous les arrêtez. J’ai déposé une demande de Freedom of Information Act (ndt : Liberté d’Information) pour obtenir les dossiers des patients. Un des patients a effectivement subi une crise cardiaque dans les quatre semaines suivant l’arrêt du stéroïde anabolisant. Les détails de ce cas, y compris les dossiers des patients d’origine, sont rapportés dans mon livre.

NV: Est-ce que les patients ayant un antigène spécifique de la prostate (PSA) accru ou élevé, doivent éviter la testostérone? Quel le rôle est-ce que la thérapie de remplacement de la testostérone (TRT) a sur le cancer de la prostate, le cas échéant? Y at-il un risque d’aggravation du cancer de la prostate avec la TRT?

MS: Vous avez soulevé un certain nombre de questions importantes et controversées. Il est généralement admis que la TRT est contrindiquée pour le cancer de la prostate.

On sait que la réduction des niveaux de testostérone entraîne la régression du cancer de la prostate, et il est désormais courant pour les hommes ayant un cancer métastatique de la prostate de subir un traitement destiné à réduire les taux de testostérone. La question est donc : si la réduction de testostérone provoque la régression du cancer de la prostate, est-ce qu’une augmentation de la testostérone cause le cancer de la prostate ?

Certains rapports de cas suggèrent que la TRT peut convertir un cancer occulte en une lésion cliniquement apparente. Ces études ont tort. Il faut être très prudent dans l’attribution de la causalité à la testostérone, puisque plus de 200.000 hommes reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate chaque année, et que la plupart de ces cas sont d’abord détectés par une hausse du taux de PSA qui n’a rien à voir avec la thérapie de testostérone. Des études ont démontré une faible fréquence de cancer de la prostate en association avec la TRT. Malgré des recherches approfondies, il n’existe aucune preuve convaincante d’un rôle joué par la testostérone dans le cancer de la prostate.

Il semble n’y avoir aucune preuve convaincante à l’heure actuelle qui suggère que les hommes ayant des niveaux de testostérone élevés sont plus à risque du cancer de la prostate, ou que le traitement des hommes qui ont un hypogonadisme avec des androgènes exogènes augmente ce risque. En fait, le cancer de la prostate devient plus courant au moment même où le niveau de testostérone baisse dans la vie d’un homme.

Il existe peu de preuves sur la sécurité de la TRT après un traitement pour le cancer de la prostate. Dans une petite étude de cas, la TRT administrée après le traitement d’un cancer de la prostate n’a produit aucun effet indésirable. Il n’y a pas de grandes études à long terme qui prouvent que le risque de récidive n’est pas affecté par la TRT. Personnellement, je serais réticent à prescrire la TRT pour un cancer de la prostate, le traitement devrait suivre des protocoles de recherche rigoureux.

La PSA est une glycoprotéine sérique produite par la prostate normale, qui est utilisée comme un marqueur tumoral en raison des niveaux élevés de PSA en corrélation avec le risque de cancer de la prostate. Une valeur de PSA supérieure à 4,0 ng / mL est l’indication standard d’une biopsie de la prostate depuis l’introduction de ce test dans les années 1980.

Les essais de testostérone ont montrée d’une manière contradictoire une augmentation de la PSA, typiquement entre 0,2 et 0,5 ng / mL. Une plus grande augmentation du taux de PSA suscite l’inquiétude que le cancer de la prostate s’est développé. Je recommande d’habitude une biopsie de la prostate chez tout patient ayant une augmentation annuelle de PSA de 1,0 ng / mL ou plus. Si le taux de PSA augmente de 0,75 ng / mL en un an, je revérifie le PSA dans trois à six mois et je recommande une biopsie dans le cas d’une nouvelle augmentation.

NV: Pouvez-vous expliquer ce qu’est la polyglobulie, et ce qu’elle signifie pour les risques cardio-vasculaires et les autres problèmes?

MS: En ce qui concerne la polyglobulie induite par des stéroïdes anabolisants, la polyglobulie est une condition qui entraîne une augmentation du niveau de globules rouges en circulation dans le sang. L’érythrocytose est un terme plus spécifique utilisé pour désigner l’augmentation des globules rouges. Les personnes atteintes de polyglobulie ont une augmentation de l’hématocrite, de l’hémoglobine, ou des globules rouges au-delà des limites normales. La déclaration de la polyglobulie est généralement basée sur l’augmentation de l’hématocrite ou de l’hémoglobine.

L’hématocrite est un test sanguin qui mesure le pourcentage de globules rouges présents dans tout le sang. Cette mesure dépend du nombre et de la taille des globules rouges. Normalement, pour un mâle, l’hématocrite monte jusqu’à un niveau de 52-54 en fonction de l’intervalle de référence du rapport de laboratoire. La polyglobulie est considérée lorsque l’hématocrite est au-delà de la limite supérieure de la normale.

L’hémoglobine est la molécule de protéine présente dans les globules rouges et qui transporte l’oxygène des poumons vers les tissus du corps, et qui retourne le dioxyde de carbone à partir des tissus vers les poumons. Le taux d’hémoglobine est exprimé en grammes (g) par décilitre (dl) pour la totalité du sang. Un décilitre étant de 100 ml, pour les hommes adultes: 14-18 g / dL. La polyglobulie est considérée lorsque le taux d’hémoglobine est supérieur à 18 g / dL chez les hommes.

Il s’agit d’un épaississement du sang. Le sang devient presque comme de la vase. On pourrait penser qu’avec l’augmentation du nombre de globules rouges, il transporterait davantage d’oxygène, mais sa capacité de transport de l’oxygène diminue alors de façon considérable. Sans traitement, la polyglobulie peut être mortelle. Une altitude supérieure à la normale peut avoir des conséquences graves, en particulier chez les personnes âgées, car une augmentation concomitante de la viscosité du sang pourrait aggraver une maladie vasculaire dans la coronaire, et dans la circulation vasculaire cérébrale ou périphérique. Toutefois, avec des soins médicaux appropriés, peu de personnes ressentent des problèmes liés à cette maladie.

Les symptômes de la polycythémie peuvent varier d’un rien à des symptômes minimes chez de nombreuses personnes. Certains symptômes généraux et non spécifiques incluent une faiblesse, une fatigue, des maux de tête, des démangeaisons, des rougeurs de la peau, des ecchymoses, des douleurs articulaires, des étourdissements, des douleurs abdominales, un essoufflement, une difficulté à respirer lorsque vous vous allongez, des engourdissements, des picotements ou des brûlure dans les mains, dans les pieds, dans les bras, ou dans les jambes.

NV: Ou bien ils deviennet violets quand ils s’entrainent.

MS: Cela peut certainement être un symptôme de la polycythémie.

NV: Est-ce que la polyglobulie est liée au mode d’administration, à la dose, à la durée et à l’âge? Est-ce que la polyglobulie est courante dans les térapies de remplacement?

MS: Oui. Elle se produit assez fréquemment chez les personnes qui sont juste sur la testostérone de remplacement. Les hommes plus âgés semblent plus sensibles aux effets de la testostérone érythropoïétiques que les jeunes hommes. La dose de testostérone et son mode d’administration ont tous deux une incidence sur l’ampleur de l’élévation hématocrite.

L’incidence de la polyglobulie associée à la testostérone peut être plus inférieure chez les mâles recevant de la testostérone à l’état pharmacocinétique équilibré, qu’en recevant des injections intramusculaires.

Chez les patients qui utilisent des préparations topiques, il ya une incidence de 5 à 20% d’érythrocytose. Il existe une relation directe apparente entre le dosage de la testostérone et l’incidence de la polyglobulie. L’érythrocytose survient dans environ 5 à 15 % par des patches et de 10 à 20% avec des préparations en gel, sur une utilisation de 50 mg / jour (délivrant 5 mg / jour), et 100 mg / jour (délivrant 10 mg / jour) au cours d’environ 14 ans.

Les formes les plus couramment utilisées d’esters de testostérone injectables par voie intramusculaire sont l’énanthate de testostérone et la cypionate. Les esters de testostérone injectables générent des niveaux de testostérone supranormaux peu de temps après l’injection, puis ils diminuent très rapidement, devenant inférieurs à la normale dans les jours précédant l’injection suivante.

Il a été signalé que les injections d’ester de testostérone sont associées à un risque plus élevé d’érythrocytose que la testostérone transdermique. Il est difficile de savoir si la fréquence plus élevée de l’érythrocytose observée avec des esters de testostérone injectables est due à la forte dose de testostérone délivrée par les injections ou par les niveaux plus élevés de testostérone. Dans une étude, les injections intramusculaires de la testostérone énanthate ont produit un hématocrite élevé de plus de 40%.

NV: Est-ce que la phlébotomie thérapeutique est un bon moyen de gérer la polyglobulie?

MS: Les effets indésirables sont rares avec une érythrocytose légère à durée relativement courte. La phlébotomie thérapeutique et le don de sang sont dans l’ensemble des procédures sûres ; la fréquence des effets secondaires étant réduite et de faible gravité. D’autres options existent, y compris la réduction de la posologie ou la retenue à la source de la testostérone. Toutefois, ces dernières options peuvent être problématiques car le patient aura des symptômes d’hypogonadisme induit par des stéroïdes anabolisants.

Cela représente une difficulté pour de nombreux médecins. Comme la demi-vie du globule rouge est d’environ 120 jours, cela pourrait prendre une période de temps considérable – trois mois ou plus – pour normaliser le taux d’hémoglobine ou d’hématocrite lors de l’arrêt de la TRT. Mais, les symptômes d’hypogonadisme induit par des stéroïdes anabolisants compliquent les choses.

Souvent, on tente de maintenir la TRT tout en effectuant simultanément une phlébotomie thérapeutique. En raison d’une érythropoiesis augmentée – une production de globules rouges – on se retrouve dans un cercle vicieux. Dans un certain nombre de phlébotomies thérapeutiques, les unités de sang qui doivent être retirées sont tout à fait excessives, et nous ne voulons pas le faire trop rapidement. Cela peut atteindre trois, quatre, voire cinq pintes (ndt : demi-litre) de sang qui doivent être retirés.

Pour bien gérer le problème de la polyglobulie, il sera nécessaire de mettre fin à la TRT. Nous avons avons donc arrêté la testostérone dans notre protocole, éliminant ainsi la cause de l’augmentation de la production de globules rouges, puis traité avec le protocole HPTA qui empêche l’hypogonadisme, et fait une phlébotomie thérapeutique. Ils sont en mesure de ramener le taux d’hémoglobine ou d’hématocrite au niveau normal, sans les effets indésirables de l’hypogonadisme, et permettent ensuite de démarrer à nouveau le traitement à la testostérone. A notre connaissance, aucun événement thromboembolique associé à la testostérone n’a été rapporté à ce jour.

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Effets secondaires des stéroïdes

NV: Je suis effectivement surpris de voir combien de patients n’ont pas un suivi de leur hématocrite fait par leur médecin quand ils sont sous testostérone ou anabolisants pour le syndrome de dépérissement. C’est quelque chose que le médecin doit rechercher et mesurer.

MS: Le taux d’hémoglobine et d’hématocrite fait partie du suivi de routine pour tous ceux qui suivent une TRT. Si un patient se plaint de l’un des symptômes que nous décrivons pour la polyglobulie, le taux d’hémoglobine et d’hématocrite doit être vérifié. Mais le fait que les symptômes ont tendance à être non spécifiques, cela crée une confusion.

NV: Pouvez-vous nous parler de l’utilisation prophylactique du finastéride ou du dutastéride pour éviter les problèmes liés à la DHT, comme l’élargissement de la prostate ou la perte de cheveux? Est-ce que l’utilisation du finastéride ou du dutastéride peuvent empêcher la perte de cheveux avec la TRT?

MS: Le finastéride et le dutastéride sont des inhibiteurs reductase alpha-5. La reductase alpha-5 est disponible sous deux formes : type 1 et type 2, et elle est responsable de la conversion de la testostérone en DHT. Le finastéride inhibe le type 2 seulement, alors que le dutastéride inhibe les deux formes.

Le Finastéride vient en deux doses selon s’il s’agit de la perte de cheveux ou de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Le Propecia 1 mg est pour la perte de cheveux. Le Proscar 5 mg est pour l’hypertrophie de la prostate.

Il a été démontré que la DHT joue un rôle important dans la perte de cheveux ou la calvitie masculine. Je ne suis pas au courant d’études indiquant une aggravation de la perte de cheveux ou de la calvitie masculine, même si cette possibilité n’a pas été étudiée avec soin. Il existe des rapports anecdotiques. L’utilisation prophylactique de ces médicaments est une décision individuelle à prendre après en avoir pesé les risques et les avantages.

La DHT est également importante pour la santé de la prostate. On pense qu’une surabondance de DHT peut être importante dans l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) et le cancer de la prostate. Le dutastéride offre une plus grande répression de la DHT que le finastéride, ce qui conforte l’hypothèse que l’inhibition du type 1 et du type 2 offrirait une protection plus grande que l’inhibition du type 2 seule.

Toutefois, les effets secondaires significatifs de l’utilisation du finastéride comprennent un volume réduit de l’éjaculat, une dysfonction érectile, une perte de libido, et une gynécomastie. Cela découragera un grand nombre de personne à l’utiliser.

Certaines personnes pensent que la DHT aura une incidence sur leur masse corporelle maigre. La DHT a bien une plus grande affinité pour le récepteur d’androgènes. Mais l’enzyme qui transforme la testostérone en DHT ne se trouve pas dans le muscle. Il n’existe aucune preuve que ces médicaments ont un effet sur la masse musculaire.

NV: Qu’en est-il des autres problèmes liées à la TRT, comme l’augmentation des niveaux d’oestrogène et la gynécomastie?

MS: Il a été reporté un petit nombre de sensibilité et de gonflement au niveau du sein. La rétention d’eau est rare et généralement bénine, mais la TRT doit être utilisée avec prudence chez les hommes atteints d’insuffisance cardiaque congestive ou d’insuffisance rénale. Un niveau élevé d’oestrogène et d’estradiol, peut être traité avec un inhibiteur d’aromatisation ou un bloqueur de récepteurs d’estradiol. Cela doit être fait très attentivement car toute réduction prolongée des niveaux d’estradiol crée le risque d’une ostéoporose.

L’Exacerbation ou le développement de l’apnée du sommeil ont été associés à la TRT qui a d’autres facteurs de risque pour l’apnée du sommeil. Le mécanisme semble être médié par le centre plutôt que par des changements dans les voies respiratoires. D’autres effets secondaires comprennent l’acné, la peau grasse, une augmentation des poils, et des bouffées vasomotrices. L’hypertension a été rarement constatée.

Bien sûr, l’effet négatif qui m’inquiète le plus est l’hypogonadisme induit pas les androgènes, qui se produit dans 100% des individus qui arrêtent la TRT, les variables étant la durée et la gravité.

La seule chose sur laquelle je met toujours en garde concernant le traitement substitutif par testostérone, c’est que les personnes sans hypogonadisme organique, et ceux à début tardif d’hypogonadisme, ne devraient pas être sous thérapie de remplacement de testostérone année après année sans s’arrêter tous les 12-18 mois pour restaurer l’axe, et pour s’assurer que la fonction est toujours là. Plus vous êtes sous testostérone, plus il vous sera difficile de vous en détacher.

NV: Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les différentes options possibles pour la TRT? Avez-vous vu une différence entre l’utilisation des gels et les injections? Y a-t-il un avantage ou un inconvénient à utiliser l’un ou l’autre, à votre avis?

MS: La testostérone transdermique, injectable, buccale et orale est disponible pour une utilisation clinique. Les formes de traitement diffèrent dans plusieurs domaines clés.

Les préparations orales comprennent la méthyltestostérone et la fluoxymestérone, qui sont rarement prescrits en raison de leur association avec une toxicité hépatique importante. En Europe, il existe une préparation orale d’un décanoate de testostérone ; l’Andriol, avec peu de biodisponibilité.

Récemment, la FDA a approuvé une préparation buccale de la testostérone, le Striant, qui doit être administrée deux fois par jour. Il est peu utilisé à ce jour.

La testostérone transdermique est disponible sous forme de patch ; le Testim, et de gel ; l’Androgel. L’application quotidienne est nécessaire pour chacun d’eux. Ils sont conçus pour fournir 5 à 10 mg de testostérone par jour. Les avantages comprennent la facilité d’utilisation et d’entretien, et un taux relativement uniforme de testostérone sérique au fil du temps. L’irritation de la peau sous la forme de démangeaisons et de rougeurs est un effet indésirable fréquent du Testim, et ils ont été constatés entre 60 et 70 % des cas. Cela est rare avec l’Androgel. L’absorption inadéquate à travers la peau peut limiter la valeur des préparations transdermiques chez certaines personnes. Un problème commun est que la préparation à faibles doses fournit des taux de testostérone sérique insuffisants. Ceci est également observé avec une dose élevée.

Les topiques sont de loin les produits les plus utilisés dans la dernière décennie, approchant le milliard de dollars de ventes. L’Androgel est le plus grand produit topique.

Si le patient n’a pas trop peur de faire injections, des préparations d’esters de testostérone à base d’huile sont disponibles. Les produits injectables les plus couramment utilisés sont le Delatestryl ou la testosterone enanthate, et la depo testosterone ou la testosterone cypionate. Selon mon expérience, la dose typique se situe entre 100 et 150 mg / semaine. Les pics des niveaux apparaissent dans les 2 à 5 jours après l’injection, et un retour à la normale est généralement observé 10 jours après l’injection. Les taux sériques adéquats sont maintenus de cette manière. Les injections intramusculaires de testostérone peuvent provoquer des douleurs locales, des ecchymoses, des rougeurs, un gonflement, et une éventuelle infection.

NV: La plupart des médecins prescrivent 1-cc de 200 ml de testostérone toutes les deux semaines. Pouvez-vous décrire les problèmes d’un tel programme, le cas échéant?

MS: C’est un problème que l’on voit beaucoup plus souvent que nécessaire. De nombreux médecins utilisent une dose typique de 100 mg / semaine, ou de 200-300 mg toutes les deux à trois semaines.

Dans les 7 à 10 jours après l’injection, les taux sériques de testostérone sont bas ou même anormalement bas. On apelle cela « l’effet montagnes russes ». Il est caractérisé par une alternance de périodes de bénéfices symptomatiques et d’un retour à des symptômes de base, en fonction des fluctuations des taux de testostérone sérique. Il peut être découvert en vérifiant le niveau de testostérone dans les 24 heures avant l’injection.

NV: Pouvez-vous nous parler un peu des produits préparés en pharmacie? En particulier lors de l’utilisation des gels de testostérone avec des concentrations supérieures à 1% pour atteindre des niveaux de testostérone dans le sang supérieurs à 500 ng /L. Avez-vous une expérience en la matière ?

MS: J’ai eu une certaine expérience dans ce domaine. Les pharmacies qui font des préparations fournissent des concentrations plus élevées de testostérone transdermique. Pour cette raison, ils sont en mesure de fournir un produit transdermique en petits volumes. Ils ont aussi tendance à être moins cher que les options disponibles dans le commerce pharmaceutique pour le remplacement de la testostérone.

NV: Pensez-vous qu’il est conseillé de vérifier votre taux de testostérone après quelques semaines du début d’une thérapie?

MS: Mon protocole est le suivant : lorsque je prescris de la testostérone à un patient, je vérifie le niveau de testostérone 4 à 6 semaines après le début de laTRT. Chez les patients utilisant des préparations topiques, je recommande des tests dans les 4 à 6 heures après l’application. Pour ceux qui utilisent des esters de testostérone injectables, je recommande de faire un test dans les 24 heures avant l’injection suivante.

NV: Avez-vous une préférence entre le test de la testostérone libre et le test de la testostérone totale?

MS: Au cours du suivi du patient sous TRT, j’utilise la testostérone totale. L’évaluation initiale d’un patient peut inclure l’utilisation de la testostérone libre ou de la testostérone biodisponible. Pour une personne symptomatique, le taux de testostérone totale peut être normal, mais la testostérone libre ou biodisponible pourra être anormale.

La testostérone circule sous trois formes. Elle circule dans un état libre ou non liée, étroitement liée à la SHBG, ou faiblement liée à la protéine albumine du sang. La testostérone biodisponible non-SHBG, comprend la testostérone libre et la testostérone qui est liée à l’albumine, mais ne comprend pas celle liée à la SHBG.

Les changements éxaminés au fil du temps ont montré une diminution de la testostérone totale et une augmentation des niveaux de SHBG. Pour cette raison, la testostérone totale peut être normale, alors que la testostérone libre ou biodisponible est anormale. Si ces méthodes sont utilisées pour diagnostiquer l’hypogonadisme, leur utilité au cours de la TRT est limitée.

Je voudrais mettre en garde au sujet de la méthodologie d’essai utilisée pour calculer la testostérone libre ou biodisponible. Les méthodes utilisées pour effectuer les mesures varient dans leur exactitude, dans la normalisation, dans l’étendue de la validation, et dans la reproductibilité des résultats.

La testostérone biodisponible est mesurée ou calculée de plusieurs façons. La testostérone liée à la SHBG peut être précipitée au sulfate d’ammonium, et la testostérone qui reste est alors considérée comme biodisponible.

Les mesures de la testostérone libre sont controversées. La seule méthode standardisée et validée est la dialyse équilibrée, ou en calculant les niveaux de testostérone libres basés sur des mesures distinctes de la testostérone et de la SHBG. Les autres mesures de la testostérone libre sont moins précises.

NV: Et votre but est d’avoir généralement des patients au-dessus quel niveau?

MS: Je voudrais que leur taux de testostérone total ou que le niveau inférieur soit entre 500 et 700, la normale étant de 300 à 1000 ng / dL.

NV: En plus de la vérification du niveau T initial, pouvez-vous élaborer sur la surveillance au cours de la TRT?

MS: Je recommande un suivi périodique des patients recevant la thérapie de testostérone de remplacement sur une période de trois mois au cours de la première année de traitement. Par la suite, les patients sont suivis tous les six mois. Il est important de procéder à un examen des systèmes pour assurer le soulagement des symptômes ainsi que l’absence d’aggravation ou de nouveaux symptômes.

En plus de la concentration sérique de la testostérone totale, je surveille d’habitude le profil chimique de base ; soit la fonction hépatique, la fonction rénale, les électrolytes, le glucose, le bilan lipidique, et l’hémoglobine ou l’hématocrite. J’inclus souvent les taux d’estradiol et de DHT au bout de trois mois.

Si le patient est âgé de plus de 50 ans, j’ajoute la PSA (ndt : Prostate-Specific Antigen, antigène spécifique de la prostate). Le rôle de l’examen par toucher rectal (TR) et de la PSA dans la détection précoce du cancer de la prostate est controversé. Je discute de cela avec chaque patient et je lui laisse prendre une décision sur leur utilisation.

NV: Et concernant les androgènes non stéroïdiens qui sont actuellement utilisés? Pouvez-vous nous dire ce que vous avez lu à leur sujet?

MS: Ils sont appelés SARM (selective androgen receptor modulators), modulateurs sélectifs des récepteurs d’androgènes. Ils vont devenir de plus en plus populaires. Le dernier SARM entré sur le marché est appelé Ostarine. Il est développé par GTx, Inc. Ligand Pharmaceuticals dispose d’un SARM dans une phase précoce de développement. Ils sont tous deux négociés à la Bourse NASDAQ.

Les premières études sont en cours chez les patients cancéreux. Les données recueillies concernent le changement de la masse musculaire et de la force. Le résultat clinique mesuré est le test de marche de six minutes.

J’ai le sentiment que nous avons un long chemin à parcourir avant que ces produits n’arrivent sur le marché. Nous aurons de la chance s’ils arrivent sur le marché dans les 5 à 10 prochaines années. Pour autant que je sache, ce sont les seuls SARM sous essais cliniques humains.

NV: J’ai aussi entendu dire que les SARM ne peuvent avoir aucune influence sur la fonction sexuelle, mais uniquement sur la masse corporelle maigre, et peut-être sur une certaine capacité fonctionnelle. Ils ne sont vraiment pas un remplacement de la testostérone. Est-ce vrai?

MS: D’après les études initiales ils sont destinés à prendre la place des stéroïdes anabolisants, et non pas de la testostérone. Il n’y a aucune information indiquant que les SARM sont développés comme une TRT. Les données provenant des études animales et humaines attestent qu’ils agissent de façon similaire sinon identique aux stéroïdes anabolisants. Ils agissent par l’intermédiaire du récepteur d’androgènes, et ils provoquent la suppression de l’HPTA.

Même s’ils ont le même effet, ils pourront être commercialisés sans le nom de “stéroïdes anabolisants.” Ce sera un avantage évident dans leur marketing. Il convient de noter que ces médicaments, les SARM, ont déjà trouvé leur place dans le marché de la vente sans ordonnance ou le marché illicite.

Restez avec nous pour la 2ème partie de cette interview! Vergel

Article original publié le 14 août 2011

Originally published at: Gestion des effets secondaires de la TRT et des stéroïdes – Interview avec le Dr Michael Scally – 1ère Partie

Tableau de gestion des effets secondaires des stéroïdes anabolisants

Article source: MESO-Rx France

Tableau de gestion des effets secondaires des stéroïdes anabolisants (et de la testostérone), avec l’aimable autorisation de Nelson Vergel et Michael Mooney (extrait du livre «Built to Survive”)

 

Problème

Solution et Commentaires

L’acné / peau grassePlus causée par la testostérone et l’oxymetholone, moins par la nandrolone, et généralement non causée par l’oxandrolone ou le stanozolol chez les hommes, mais il peut causer des problèmes pour les femmes.
  • Accutane – une prescription puissante – 40 mg / jour pendant une semaine, arrête parfois l’acné si commencé dès le premier signe ou comme prescrit par votre médecin. Accutane est potentiellement très toxique pour le foie.
  • Sporanox – efficace pour certaines éruptions d’acné comme celles qui sont causées par des champignons. Certains médecins prescrivent également des antibiotiques pour l’acné, comme la tétracycline, avec de bons résultats.
  • Les savons antibactériens – Utilisez une brosse et lavez deux fois par jour, surtout après avoir transpiré au cours d’une séance d’entraînement.
  • La lumière UV ou la lumière du soleil, avec modération.
La perte de cheveuxCausée par trop de testostérone, et par l’oxymétholone. Rarement vu avec la nandrolone, le stanozolol ou l’oxandrolone, mais ils peuvent causer des problèmes pour les femmes.
  • Proxiphen pommade et NANOshampooing / NANO crème après-champooing - Ces produits pour la perte des cheveux sont formulés par le Dr Peter Proctor (713-960-1616).
  • Nizoral shampooing – Disponible sur ordonnance et en vente libre en plus faible dosage.
  • Rogaine – Disponible sur ordonnance.
  • Propecia (finesteride) – Disponible sur ordonnance. Mais à noter quelques diminutions de l’érection avec la finesteride, (www.medibolics.com visite)
L’augmentation des pulsions sexuellesPlus causée par la testostérone et l’oxymetholone que par d’autres stéroïdes.
  • Un problème? Les pulsions sexuelles peuvent diminuer en raison du VIH. Les pulsions sexuelles font partie de la qualité de vie. Ce n’est pas nécessairement un mauvais effet secondaire. Profitez-en.
L’Impuissance pendant un cycle de stéroïdesRarement causée par la testostérone, beaucoup plus communément par d’autres stéroïdes. Cela arrive plus avec d’autres stéroïdes que la testostérone, car ils n’aident pas la fonction sexuelle de la même manière que la testostérone le fait. C’est pourquoi nous recommandons que tous les cycles de stéroïdes soient construits sur une base de testostérone.
  • Viagra, Cialis, Levitra - Disponible sur ordonnance; permet des érections robustes. Prenez en même temps un médicament contre les allergies et de l’ibuprofen pour minimiser la congestion des sinus et les maux de tête.
  • Yohimbine (Yocon) – Disponible sur ordonnance; augmente la sensibilité des organes sexuels. Peut augmenter le rythme cardiaque et la pression artérielle.
  • Muse – Disponible sur ordonnance; produit inséré dans l’urètre pour produire une érection.
  • Trimix – Disponible sur ordonnance. La meilleure formule et la moins chère pour l’injection dans le pénis pour des érections durables. Visitez www.apsmeds.com
  • Caverject - Disponible sur ordonnance. Une injection dans le pénis produit une érection qui peut durer 1 à 2 heures. Soyez prudent avec les injections car une trop grande quantité peut produire des érections dangereusement longues qui doivent alors être traitées en salles d’urgence! Suivez les instructions de votre urologue.
  • Papavérine – Un ancien médicament injectable, moins cher que Caverject.
  • Wellbutrin – Prescription de 300 à 450 mg / jour; augmente la dopamine.
  • Gonadatropin chorionique humaine (HCG) – La première dose est de 5000 UI, puis une reprise une semaine plus tard. Remarque: Si l’impuissance survient alors que vous êtes sous testostérone, essayez de faire varier les doses de testostérone. Par ex., supérieures et inférieures.
L’insomnieElle est habituellement causée par des dosages trop élevés. Trouvez le dosage minimum qui vous donne un bon résultat. 
  • Les somnifères – Par ex., Ambien, Sonata, Restoril
  • La mélatonine – 1 à 3 mg avant le coucher.
  • Ne pas travailler trop près de l’heure du coucher.
  • Limiter la caféine, surtout après 15h.
  • Ne pas administrer des stéroïdes oraux après 18 h.
  • Visitez houstonbuyersclub.com pour une formule complète de sommeil avec du tryptophane, de la mélatonine et de l’inositol. Les éléments nutritifs ne fonctionnent pas aussi bien que les médicaments, mais ils peuvent aider certaines personnes.
L’apnée du sommeil
  • Faites-vous prescrire une étude sur le sommeil par un spécialiste du sommeil. Certaines personnes doivent utiliser une machine C-PAP pour respirer la nuit. Visitez http://www.sleepapnea.org/ pour plus d’informations.
L’atrophie testiculaireCausée par tous les stéroïdes
  • HCG – Une injection de 5 000 unités par semaine pendant 2 semaines, suivie par 250 UI deux fois par semaine.
Le comportement assertif accruLa testostérone, et l’oxymétholone en sont la cause la plupart du temps, mais ils peuvent tous l’augmenter selon le dosage. 
  • Comptez jusqu’à 10 et soyez conscient de vos interactions avec les autres.
  • Diminuez la caféine.
  • La méditation, le yoga, respirez par le ventre pendant quelques minutes lorsque vous avez une réaction exagérée
  • La dose de stéroïdes est peut-être trop élevée, en particulier la testostérone et l’oxymetholone.
L’hypertension / la rétention d’eauLa testostérone, l’oxymetholone, et la nandrolone. Parfois, la cause provient d’un taux élevé d’hématocrite, d’une rétention d’eau, ou de doses trop élevées de stéroïdes. Mais l’hypertension artérielle est associée à l’utilisation chronique de stéroïdes.
  • Les médicaments pour la pression artérielle – La pression artérielle élevée est habituellement passagère et s’arrête à quelques semaines de la fin d’un cycle de stéroïdes. Toutefois, l’utilisation chronique ou prolongée de stéroïdes est associée à l’hypertension artérielle. Essayez les inhibiteurs de l’ECA ou ACE II, car ils semblent avoir moins d’effets liés à la dysfonction sexuelle.
  • Les suppléments – magnésium (600 mg / jour), la vitamine B6 (100 à 200 mg / jour); peuvent aider à réduire la rétention d’eau.
  • Eau – Buvez beaucoup d’eau par jour pour aider à rincer les reins.
La gynécomastie (développement des seins des hommes)Causée par une surproduction d’œstrogène, ce qui peut arriver quand il y a trop de testostérone. (La testostérone se transforme en œstrogènes). L’utilisation de l’oxymetholone y est parfois impliquée. La nandrolone est moins susceptible d’en être une cause, tandis que l’oxandrolone et le stanozolol ne devraient pas avoir d’effet. L’hormone de croissance peut également en être la cause. Voir la section Hormone de Croissance dans ‘Les Lignes Directrices des Hormones Anaboliques’ pour plus d’information (livre: ‘Built to Survive’ sur Amazon).
  • Arimidex – inhibe la production d’œstrogènes. Disponible sur ordonnance. 1 mg / jour jusqu’à l’arrêt de la sensibilité, puis ½ mg par jour. Certaines personnes prennent 0,5 mg trois fois par semaine pour l’entretien. Assurez-vous que votre taux d’estradiol est inférieur à 20 pg / dl, mais qu’il ne soit pas trop faible, car il est nécessaire pour la santé des os, de la peau et des cheveux. Certaines personnes se le procurent en ligne si le médecin ne le prescrit pas.
  • Nolvadex– rivalise avec l’oestrogène pour les récepteurs. Disponible sur ordonnance, de 10 à 20 mg / jour. Pas aussi efficace qu’Arimidex. L’utilisation de Nolvadex pendant un cycle de stéroïde peut réduire l’effet anabolisant, car il diminue la production de GHIGF-1. Les cas sévères peuvent nécessiter l’ablation du sein par chirurgie.
  • Crème contenant de la DHT- Certaines personnes ont obtenu d’excellents résultats en appliquant une crème à 10% de DHT sur leurs seins. Demandez à votre pharmacien. Par ordonnance seulement.
La virilisation (croissance de poils, aggravation du ton de la voix, élargissement du clitoris chez les femmes)Plus causée par la testostérone que par l’oxymétholone et la nandrolone, et encore moins par le stanozolol. Généralement non causée par l’oxandrolone. 
  • Interrompez l’utilisation ded stéroïdes ou utilisez seulement des stéroïdes qui ont le moins d’androgène, comme l’oxandrolone.
  • Nous notons que la GH utilisée avec des stéroïdes semble exacerber la croissance des cheveux chez les mâles.
  • Proscar- Disponible sur ordonnance de 1 à 5 mg / jour, pour les hommes.
L’élargissement bénin de la prostate La cause en est la testostérone et l’oxymetholone, la Nandrolone en est moins la cause. Le stanozolol et l’oxandrolone sont encore moins susceptibles d’avoir un impact, et pourraient même n’avoir aucun effet. Ce point n’est pas clair.
  • Proscar – Disponible sur ordonnance. Pour les hommes, 1 à 5 mg / jour. (Remarque: Peut causer une diminution de la libido et des érections chez certains hommes.)
  • Hytrin, Flomax – Disponible sur ordonnance.
  • Extrait de palmier nain – Très efficace pour réduire les problèmes de prostate, mais une étude suggère que cette plante pourrait réduire les effets de la testostérone, également [ii].
  • Les inhibiteurs d’œstrogène comme Arimidex. La dominance d’œstrogène semble augmenter la croissance de la prostate. [iii] [iv]
  • Vérifiez votre antigène prostatique spécifique et ayez un toucher rectal avant de commencer n’importe quel programme de stéroïde, afin de détecter un cancer de la prostate potentiel, surtout si vous avez plus de 35 ans ou avez des antécédents familiaux de problèmes de prostate, et faites-la vérifier régulièrement.
La polyglobulie (taux d’hématocrite élevé, ce qui signifie qu’il y a trop de globules rouges)Causée par la testostérone, la nandrolone et l’oxymétholone, beaucoup plus que l’oxandrolone ou le stanozolol.
  • La phlébotomie thérapeutique signifie avoir environs un demi-litre ou plus de sang prélevé, généralement 1 demi-litre par semaine pendant plusieurs semaines. (1 demi-litre fera baisser en général le taux d’hématocrite d’environ 3 points.) La polyglobulie est une raison pour éviter d’utiliser des doses élevées de stéroïdes plus que nécessaire. La prise de la dose minimale efficace réduit le risque de surproduction d’hémoglobine (globules rouges).
Un taux important d’enzymes hépatiquesL’incidence est souvent exagérée, mais elle est liée aux stéroïdes oraux alkylés 17-alpha, et non pas aux stéroïdes injectables à base d’huile. Remarque: le stanozolol injectable, qui n’est pas approuvé pour l’utilisation sur l’homme aux Etats-Unis, est également un alkylé 17-alpha.
  • Silymarine standardisée (le chardon-Marie) – 160 mg / trois fois par jour
  • LiverCare – deux comprimés de 640 mg deux fois par jour
  • Huile d’onagre – 1300 mg / trois fois par jour
  • Lung Tan Xie Gan – Formule d’herbe chinoise
  • Acide alpha lipoïque – 100 à 300 mg, trois fois par jour
  • Glycyrrhizinate Forte – Trois capsules ou plus par jour, mais cela peut augmenter la pression artérielle.
  • N-acétyl cystéine – 600 mg trois fois par jour.
  • Poudre de glutamine – 4 à 12 grammes trois fois par jour.
  • Acides gras oméga-3 – de 6 à 10 capsules par jour.
  • S’il y a un antécédent de problèmes de foie ou d’hépatite C, évitez les stéroïdes oraux et utilisez seulement des stéroïdes injectables – la testostérone ou la nandrolone.
  • Vitamines antioxydantes – Vitamine C – de 1.000 à 2.000 mg / trois fois par jour avec de la vitamine E – 400 à 800 UI trois fois par jour.
  • Sélénium - 200 mcg deux fois par jour.
  • Acide alpha-lipoïque – 100 à 300 mg deux fois par jour. Nous recommandons la marque Jarrow à libération lente d’acide alpha-lipoïque.
  • Visitez www.houstonbuyersclub.com pour une formule complète pour la santé du foie.

 

[i] Metzger, DL, et al. Estrogen receptor blockade with tamoxifen diminishes growth hormone secretion in boys: evidence for a stimulatory role of endogenous estrogens during male adolescence. J Clin Endocrinol Metab (1994) 79(2):513-518.

[ii] el-Sheikh, MM, et al. The effect of Permixon (saw palmetto) on androgen receptors. J Acta Obstet Gynecol Scand(1988) 67(5):397-399.

[iii] Suzuki, K, et al. Endocrine environment of benign prostatic hyperplasia: prostate size and volume are correlated with serum estrogen concentration. Scand J Urol Nephrol (1995) 29:65-68.

[iv] Gann, PH, et al. A prospective study of plasma hormone levels, nonhormonal factors, and development of benign prostatic hyperplasia. The Prostate (1995) 26:40-49.

Article orginal publié le 23 avril 2011

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Alpha Pharma TestoRapid

 

Originally published at: Tableau de gestion des effets secondaires des stéroïdes anabolisants

Produits futurs ou récemment approuvés, liés à la testostérone

Article source: MESO-Rx France

Nelson Vergel, auteur de “Testosterone: A Man’s Guide” (‘’La testostérone: Un guide pour l’homme’’), aborde plusieurs produits futurs ou récemment approuvés liés à la testostérone :

Spray pour aisselles:

Dans une tentative de réduire le risque de transfert de testostérone à d’autres, la société Acrux a développé Axiron, une testostérone à appliquer sur les aisselles. Axiron a été étudié sur 155 hommes dans six pays et 26 sites. Le produit a été approuvé en Novembre dernier.

(https://investor.lilly.com/releasedetail2.cfm?ReleaseID=532924)

Pendant la durée du test, les hommes étaient autorisés à utiliser un déodorant ou un anti-transpirant avec ce produit. Plus de la moitié des hommes ont continué à appliquer un déodorant ou un anti-transpirant quotidiennement. Une analyse de ces sous-groupes a montré que cela n’a eu aucune incidence sur l’efficacité du traitement Axiron.

Gel à deux pour cent:

La même compagnie qui espère lancer Aveed (NEBIDO) aux États-Unis ; Endo Pharmaceuticals, a récemment reçu l’approbation de la FDA pour Fortesta (TM) (testostérone), gel à 2% pour les hommes diagnostiqués avec une faible testostérone.

(http://www.fortestagel.com/)

Aveed (Nebido à l’extérieur des États-Unis)

Un nouveau produit à longue durée d’action appelé Aveed (Nebido est le nom de marque dans le monde entier) est en cours de révision par la FDA aux Etats-Unis. Il contient de l’undécanoate de testostérone qui est injecté à une dose de 1 000 mg en Europe (mais la FDA pourrait ne pas permettre une aussi grande quantité en une seule injection) et qui produit un taux de testostérone soutenu supérieur à 400 nanogrammes / dl en quatre à cinq mois.

Cet ester de testostérone peut rester plus longtemps dans votre système, de sorte que des injections moins fréquentes sont nécessaires. L’injection est généralement administrée une fois toutes les 10 à 14 semaines, la fréquence dépendra de votre taux de testostérone. Après votre première injection il peut vous être demandé de revenir pour une autre après six semaines. La société affirme que seuls cinq injections par an sont nécessaires.

Dans une étude ouverte à laquelle ont participé 130 hommes atteints d’hypogonadisme avec des taux sanguins de testostérone inférieurs à 300 ng / dL au début de l’étude, Aveed a été dosé en injection intramusculaire (750 mg) à quatre semaines, puis toutes les 10 semaines tout au long du reste de l’étude de 21 mois. Environ 70% des patients ont terminé toutes les injections et 94% d’entre eux avaient un taux de testostérone total de 300 à 1000 nanogrammes / ml au cours de toute l’étude.

Une fois que Nebido a été approuvé en Europe, un petit nombre de patients européens ont présenté des symptômes respiratoires, immédiatement après une injection intramusculaire de 1000 mg dans un volume d’injection de 4cc (par rapport à l’injection de 750 mg à 3cc de volume d’injection utilisé aux États-Unis). Les fabricants de NEBIDO croient, en accord avec la FDA, que la réaction est probablement due à une petite quantité de la solution huileuse qui serait immédiatement entrée dans le système vasculaire à partir du site d’injection. Cette complication connue, mais encore rare, d’injections à base d’huile peut être liée à un site ou une technique d’injection inadéquats.

Le problème est caractérisé par des réactions à court terme impliquant une envie de tousser ou un essoufflement. Dans certains cas rares, la réaction a été classée comme grave, ou bien le patient a éprouvé d’autres symptômes tels que des vertiges, des rougeurs ou des évanouissements. Dans les essais cliniques américains de Nebido 750 mg (3cc de volume d’injection), la dose proposée aux États-Unis, il n’y a eu qu’un seul cas non sérieux, bénin, de toux due à l’huile.

Le fabricant américain, Endo Pharmaceuticals, collecte des données pour répondre aux préoccupations concernant les symptômes respiratoires. A ce jour (Juin 2010) on ne sait pas combien de temps il faudra encore attendre pour que ce produit soit approuvé aux États-Unis. Et même s’il est approuvé, il ne pourra pas être disponible au grand nombre de personnes qui veulent l’acheter à travers l’assurance maladie privée si son prix sera aussi élevé que les gels.

LibiGel (gel de testostérone pour les femmes)

Résultats de la Phase II

Le traitement par LibiGel dans la Phase II de l’essai clinique de BioSante a augmenté de façon significative la satisfaction sexuelle chez les femmes ménopausées chirurgicalement et souffrant de dysfonction sexuelle féminine (DSF). Les résultats de l’essai de la Phase II ont montré que LibiGel a considérablement augmenté le nombre d’événements sexuels satisfaisants de 238% par rapport à la base (p <0,0001); cette augmentation est également significative par rapport au placebo (p <0,05). Dans cette étude, la dose efficace de LibiGel a produit des niveaux de testostérone normaux dans le sang pour les femmes pré-ménopausées qui avaient un profil de sécurité similaire à celles observées dans le groupe placebo. De plus, aucun effet indésirable grave et aucun abandon dû à des événements indésirables ne sont survenus pour aucun sujet ayant utilisé LibiGel. La Phase II de l’essai clinique a été effectuée en double-aveugle, contrôlée contre placebo, et menée aux États-Unis.

Progrès et Plans de la phase III

Le 24 Janvier 2008, la FDA aux États-Unis et BioSante ont atteint un accord sur un protocole d’évaluation spécial (SPA) concernant la Phase III des essais cliniques BioSante sur la sécurité et l’efficacité de LibiGel dans le traitement du syndrome du désir sexuel hypoactif (DSH).

Les deux essais de Phases III sur la sécurité et l’efficacité sont en cours en double aveugle, contrôlés versus placebo, avec environ 500 femmes ménopausées chirurgicalement, chacune suivant six mois de traitement.

Au-delà de l’efficacité, la question de la sécurité de la thérapie par testostérone chez les femmes est importante, même si il n’y a aucune donnée indiquant que la testostérone à faible dose provoque des effets indésirables graves chez les femmes. Par conséquent, en plus des deux études de Phase III sur la sécurité et l’efficacité décrits ci-dessus, BioSante mène une étude de Phase III sur l’innocuité cardiovasculaire de LibiGel. Cette étude de sécurité est une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, multicentrique, centrée sur les événements cardiovasculaires de 2.400 à 3.100 femmes exposées à LibiGel ou à un placebo pendant 12 mois. Au terme des 12 mois BioSante a l’intention de soumettre une ‘demande de nouveau médicament’ pour LibiGel pour examen, en vue d’une approbation éventuelle par la FDA. BioSante continuera à suivre les femmes inscrites dans l’étude de sécurité pendant quatre années supplémentaires après la soumission de la demande et l’approbation éventuelle du LibiGel.

BioSante a déjà inscrit les femmes dans cet essai multinational de la sécurité cardio-vasculaire. Par conséquent, BioSante s’attend à être en mesure de présenter la ‘demande de nouveau médicament’ concernant LibiGel en 2011, pour une approbation et un lancement éventuels. (http://www.biosantepharma.com/LibiGel.php)

Androxal ® (Isomère de Clomifène ou Clomid) pour les hommes

Une compagnie de Houston appelée Repros tente d’obtenir une approbation pour leur Isomère de Clomifène nommé Androxal. Ils ont terminé une Petite Phase 2b d’une démonstration de faisabilité chez les hommes traités pour des niveaux bas de testostérone et qui veulent améliorer ou maintenir leur fertilité et / ou le nombre et la fonction des spermatozoïdes.

Il reste à voir si cet Isomère de Clomifène a un effet sur la fonction sexuelle en tant que thérapie unique, sans remplacement de la testostérone. Personnellement, j’émets des réserves à ce sujet.

Les Modulateurs Sélectifs des Récepteurs d’Androgènes

Les modulateurs sélectifs des récepteurs d’androgènes (SARM) sont des agents d’investigation. Etudiés depuis 1998, ils sont encore au début de leur développement et de leur commercialisation. Les SARM pourraient être en mesure de fournir une augmentation de la masse musculaire et de la densité osseuse, et une perte de graisse que la testostérone et d’autres stéroïdes anabolisants / androgènes traditionnels fournissent, mais sans les effets secondaires indésirables (dysfonctionnement du foie ou élargissement de la prostate). Les SARM ne sont pas destinés à être une forme de thérapie de remplacement de la testostérone. Je sais, je sais… alors pourquoi est-ce que j’en parle? Outre la thérapie de remplacement, la testostérone et autres anabolisants peuvent être utiles dans le traitement de certains aspects de la maladie. C’est un sujet qui me tient à cœur puisque ce genre d’utilisation médicale a sauvé ma vie et celle de beaucoup d’autres. Pardon de m’être éloigné du vif du sujet.

La perte de poids est fréquente dans un certain nombre de conditions médicales (par ex : le VIH / le sida, les brûlures, les traumatismes, le cancer, la maladie pulmonaire obstructive chronique). La perte excessive de poids, en particulier de la masse musculaire, augmente le risque de complications, y compris la mort.

La cachexie cancéreuse, ou la perte non intentionnelle de la masse musculaire et du poids, peut conduire à une perte de réserves de protéines, à la faiblesse et à la fatigue sévères, à l’immobilité et à une perte d’indépendance. Elle peut nuire à la capacité de tolérance et de réponse aux traitements contre le cancer. On estime que 1,3 millions de patients atteints de cancer aux États-Unis ont une cachexie cancéreuse. L’atrophie musculaire suite au cancer est considérée responsable de plus de 20% des décès par cancer.

Il n’existe actuellement aucun médicament approuvé pour le traitement de la cachexie cancéreuse. Les médecins prescrivent souvent des médicaments qui ont pour effet secondaire une augmentation de l’appétit pour tenter de lutter contre la perte de poids. Megace, un stimulant de l’appétit à base de progestérone, est couramment utilisé pour augmenter le poids. Malheureusement, la plupart de ce poids est constitué de matière grasse (l’accroissement du poids du corps dégraissé, et non le gain de gras, a été associé à l’augmentation de la survie.) Megace augmente également les chances de formation de caillots sanguins et de la mort des os.

Les anabolisants comme Nandrolone Undécanoate et Oxandrolone ont été prescrits par des médecins progressistes pour traiter les pertes chez les patients atteints de cancers non-androgènes (du côlon, de la gorge, du poumon, de l’estomac, etc.) Les androgènes sont contre-indiqués pour les personnes atteintes du cancer de la prostate et du sein, car ils peuvent aggraver ces types de cancers. Les anabolisants sont généralement prescrits avec un remplaçant de la testostérone, même si le taux de testostérone du patient est normal. Les anabolisants ont le même effet inhibant que la testostérone sur la HPGA (protocole de normalisation après un traitement aux androgènes), et ils diminuent le taux de testostérone dans le sang si aucune testostérone n’est utilisée en combinaison avec eux. Beaucoup de médecins omettent ce point et traitent les patients atteints de perte de poids par des anabolisants uniquement, ce qui entraîne une perte de la fonction sexuelle chez les patients qui les utilisent pendant quelques semaines. Ainsi, la thérapie de remplacement de testostérone est essentielle lors de la prescription d’Oxandrolone ou de Nandrolone aux patients atteints de VIH, de cancer, ou d’autres conditions entrainant une perte de poids extrême.

Oxandrolone (nom de marque: Oxandrin), un agent anabolisant oral, est approuvé par la FDA comme ‘Adjuvant pour favoriser le gain de poids après une perte de poids due à une chirurgie longue et complexe, des infections chroniques, ou des traumatismes graves, et chez certains patients qui, sans raisons physiopathologiques précises, ne parviennent pas à gagner ou à maintenir un poids normal, pour compenser le catabolisme des protéines associées à l’administration prolongée de corticostéroïdes, et pour le soulagement de la douleur osseuse et souvent l’ostéoporose qui l’accompagne. ‘’ (Extrait de la notice du produit). Adjuvant signifie que c’est un traitement d’appoint ou de soutien, mais qu’il ne traite pas la maladie sous-jacente directement. Chez certains patients, et en fonction de la dose et de la durée, Oxandrolone peut augmenter les enzymes du foie et / ou diminuer le cholestérol à haute densité (HDL), le bon cholestérol. Les deux effets secondaires sont réversibles lorsque le médicament est arrêté. La dose habituelle pour les hommes est de 20 mg / jour (cette dose peut être utilisée chez les femmes perdant à 5-10 mg / jour). Comme mentionné précédemment, l’accompagnement de testostérone est nécessaire avec Oxandrolone, car elle réduit la testostérone et potentiellement la fonction sexuelle au bout de quelques semaines chez certains patients. Ce produit est cher : 1200 $ par mois pour 20 mg / jour, mais les compagnies d’assurance paient avec certaines restrictions.

Nandrolone décanoate (nom de marque: Deca Durabolin), un stéroïde anabolisant injectable, est l’anabolisant le plus étudié pour le syndrome de dépérissement. Il nécessite une injection hebdomadaire de 200-400 mg et un remplacement de la testostérone (100-200 mg de testostérone cypionate par semaine, ou 5-10 grammes de gel de testostérone par jour). Nandrolone est légalement prescrit hors AMM pour traiter le syndrome de dépérissement, car ce produit est indiqué pour le traitement de l’anémie de l’insuffisance rénale et a démontré augmenter l’hémoglobine et la masse de globules rouges. Aucune toxicité hépatique n’a été observée, mais la diminution du HDL et les autres effets secondaires typiques de la testostérone ont été observés chez ceux utilisant des doses plus élevées. Nandrolone n’est plus disponible dans les pharmacies ordinaires, mais disponible à moindre coût dans certaines pharmacies qui font des préparations (il en existe une liste dans la section annexe). Son coût moyen pour 200 mg / semaine est de 40 $ par mois, et il peut produire les mêmes effets sur la masse corporelle maigre qu’Oxandrolone à 20/jour.

Le seul médicament qui est approuvé aux États-Unis pour le syndrome cachectique dû au VIH, et qui ne nécessite pas une prescription hors AMM, est Serostim (hormone de croissance humaine fabriquée par Serono), bien que les médecins prescrivent beaucoup plus Oxandrolone et Nandrolone en raison du coût et des effets secondaires inférieurs. Selon la dose utilisée, Serostim peut coûter entre 3000 $ et 6000 $ par mois. Ce produit peut causer des douleurs articulaires, de la rétention d’eau et du diabète. Plus de détails sur le traitement du syndrome de dépérissement peuvent être trouvés dans “Built to Survive” que j’ai co-écrit avec Michael Mooney (le livre est disponible sur Amazon.com dans une version imprimée ou électronique, et il a été traduit en espagnol).

Mais revenons aux SARM:

Ostarine est un agent oral qui a démontré sa capacité à augmenter la masse maigre et à améliorer la force musculaire et la performance chez les femmes ménopausées, les hommes âgés, et les hommes et les femmes atteints d’une cachexie cancéreuse. Ostarine est fabriqué par la société GTX, et a été étudié dans sept études de Phase I, Phase II, et des essais cliniques de Phase IIb sur 582 sujets.

Aucun événement indésirable grave n’a été signalé. Ostarine n’a également montré aucun changement apparent dans les mesures de sérum antigène spécifique prostatique (PSA), dans la production de sébum (qui cause l’acné), ou les baisses du taux sanguins de LH (ce qui prête à croire qu’il pourrait ne pas affecter la HPGA aux doses testées).

Les SARM n’ont pas contribué à accroître la fonction sexuelle, ils ne remplaceront donc probablement pas la testostérone pour le traitement de l’hypogonadisme. Ils diminuent également la production de la testostérone par le corps, tout comme les stéroïdes anabolisants le font. Donc, le remplacement de la testostérone sera probablement encore nécessaire au cours de leur utilisation en cas de de perte de la masse maigre suite à une maladie ou au vieillissement. Nous attendons plus de données concernant ces composés, car ils peuvent avoir les mêmes avantages cliniques que les stéroïdes anabolisants, peut-être sans leurs effets secondaires.

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Nebido

Article original publié le 11 MARS 2011, PAR NELSON VERGEL

Originally published at: Produits futurs ou récemment approuvés, liés à la testostérone

Ce que vous devez savoir à propos de la gonadotrophine chorionique humaine (HCG)

Article source: MESO-Rx France

La gonadotrophine chorionique humaine (HCG) (à ne pas confondre avec l’hormone de croissance humaine HGH) est une hormone glycoprotéine qui imite l’hormone lutéinisante (LH), produite au cours de la grossesse par le développement de l’embryon dès la conception, et plus tard par une partie du placenta. Son rôle est d’empêcher la désintégration du corps jaune de l’ovaire et de maintenir la production de progestérone, critique pour la grossesse chez les femmes. Elle favorise le développement normal d’un œuf dans l’ovaire d’une femme, et stimule la libération de l’œuf pendant l’ovulation. L’ HCG est utilisée pour provoquer l’ovulation et pour traiter l’infertilité chez les femmes.

Vous vous demandez probablement en quoi cela vous concerne. Pour les hommes, l’HCG est également utilisée chez les jeunes garçons quand leurs testicules ne sont pas descendus normalement dans le scrotum. De plus, l’HCG est utilisée pour augmenter la taille des testicules après une longue utilisation de testostérone ou de stéroïdes anabolisants.

Comme mentionné au début du livre, la thérapie de remplacement de testostérone pousse l’hypothalamus à arrêter sa production de GnRH (‘gonadotrophine releasing hormone’- hormone de libération de la gonadotrophine). Sans la GnRH, l’hypophyse ne délivre plus de LH. Sans la LH, les testicules (ou gonades) arrêtent leur production de testostérone. Pour les hommes l’HCG ressemble étroitement à la LH. Si les testicules ont rétréci après une longue utilisation de testostérone, ils vont probablement commencer à grandir et à démarrer leur production de testostérone peu de temps après que la thérapie d’HCG soit entreprise. L’HCG stimule les testicules à produire de la testostérone et augmente leur taille.

L’HCG peut être extraite de l’urine de femmes enceintes ou par modification génétique. Le produit est disponible sous ordonnance sous les noms de marque : Pregnyl, Follutein, Profasi, et Novarel. Novire est une autre marque, mais c’est de l’ADN recombinant. Certaines pharmacies qui font des préparations pharmaceutiques peuvent aussi fournir de l’HCG sous prescription dans des volumes et des flacons différents. Les marques d’HCG dans les pharmacies ordinaires coutent plus de 100 $ pour 10.000 UI. La même quantité d’UI coute environs 50 $ dans les pharmacies qui font des préparations. Plusieurs assurances ne paient pas l’HCG, car elles considèrent que son utilisation pour l’atrophie testiculaire au cours d’un traitement de remplacement de testostérone est une utilisation hors AMM. Ainsi, la plupart des hommes qui l’utilisent la paient eux-mêmes, ils peuvent l’obtenir dans certaines pharmacies qui font des préparations et qui la vendent beaucoup moins cher.

L’HCG est distribuée sous forme de poudre contenue dans des flacons de 3 500 UI, 5 000 UI, ou 10 000 UI. Vous pouvez demander aux pharmacies de faire des préparations pharmaceutiques pour vous avec des quantités différentes. Celles-ci sont généralement accompagnées par un autre flacon de 1 ml (ou cc) d’eau bactériostatique pour reconstituer la poudre dans une solution liquide. L’Eau bactériostatique (eau avec un agent de conservation qui est fourni avec la prescription) est mélangée à la poudre pour la reconstituer, ou la dissoudre avant l’injection. Ce type d’eau peut conserver la solution pour un maximum de 6 semaines au réfrigérateur. Certains patients n’utilisent pas les flacons de 1 ml d’eau qui sont fournis avec le produit dans le commerce (non composé), et obtiennent à la place une prescription de leur médecin pour des bouteilles de 30 cc d’eau bactériostatique pour qu’ils puissent diluer l’HCG à une concentration plus pratique pour ceux qui utilisent des doses plus faibles d’HCD par semaine.

L’HCG est administré par injection sous la peau ou par voie intramusculaire (il y a encore débat sur la meilleure méthode). Le nombre d’UI par injection dépendra de la quantité d’eau bactériostatique ajoutée dans le flacon de poudre sèche. Si vous ajoutez 1 ml dans un flacon de 5 000 UI de poudre, vous aurez 5 000 UI par ml, donc 0,1 ml serait 500 UI. Si vous ajoutez 2 ml dans le flacon de 5 000 UI de poudre sèche, alors vous aurez 2 500 UI / ml. 0,1 ml (ou cc) dans une seringue à insuline sera égal à 250 UI. Si vous avez besoin d’injecter 500 UI, alors utilisez 0,2 cc de ce mélange. Le tableau 3 donne les volumes de dilution pour les différentes proportions de poudre HCG / eau.

Les seringues à insuline dont l’aiguille est ultra-mince sont utilisées pour injecter l’HCG sous la peau, ce qui la rend cela très facile à administrer, même pour les personnes ayant une phobie des aiguilles. Les tailles sont en général les suivantes:

  • 1 ml, longueur de 12,7 mm, seringue de calibre 30 et
  • 0,5 ml, 8 mm, seringue de calibre 31.

Les seringues nécessitent une ordonnance à part. Certaines pharmacies qui font des préparations les incluent automatiquement, mais n’oubliez pas de le leur demander. N’utilisez jamais pour votre injection la seringue que vous avez utilisé pour ajouter l’eau bactériostatique à la poudre, (j’utilise habituellement une seringue de 3 ml de calibre 23, 1 pouce, pour l’eau). Rappelez-vous que vous avez aussi besoin de tampons d’alcool pour nettoyer la zone d’injection et la pointe du flacon. En général les injections se font dans l’abdomen à proximité du nombril, ou dans le gras du pubis. Pincez un peu de graisse sur votre abdomen et injectez dans cette peau pincée, puis massez avec un tampon imbibé d’alcool. Jetez les seringues dans le contenant pour objets pointus qui peut être fourni par votre pharmacie.

Comme je l’ai mentionné précédemment, l’HCG préparé en formule est beaucoup moins cher que les produits pharmaceutiques disponibles dans le commerce. Il est parfois difficile de trouver de l’HCG dans les pharmacies ordinaires.

Les médecins ne s’accordent pas tous sur la quantité des doses d’HCG à administrer. Pour l’infertilité masculine, les doses varient de 1 250 UI trois fois par semaine à 3 000 UI deux fois par semaine (ces études n’incluaient pas les hommes suivant un traitement de remplacement de la testostérone).

Combien de temps dure l’effet booster de la testostérone après une injection d’HCG? Une étude s’est penchée sur cette question et a également tenté de déterminer si des doses élevées seraient plus efficaces pour soutenir ce coup de fouet. Les profils de la testostérone plasmatique et de l’HCG chez les hommes adultes normaux ont été étudiés après administration de 6 000 UI d’HCG en vertu de deux protocoles différents. Dans le premier protocole, sept sujets ont reçu une injection intramusculaire unique. La testostérone plasmatique a fortement augmenté (facteur 1,6 ± 0,1) dans les 4 heures. Puis la testostérone a légèrement diminué pour rester à un niveau plateau pendant au moins 24 heures. Un pic retard de testostérone (facteur 2,4 ± 0,3) a été observé entre 72 à 96 heures. Par la suite, la testostérone a diminué et a retrouvé les niveaux initiaux à 144 heures. Dans le second protocole, six sujets ont reçu en intraveineuses (IV) des injections d’HCG (5 à 8 fois la dose administrée par injection au premier groupe) à 24 heures d’intervalle. L’augmentation initiale de la testostérone plasmatique après la première injection était similaire à celle observée dans le premier protocole en dépit du fait que les concentrations plasmatiques d’HCG étaient 5 à 8 fois plus élevées dans ce cas. A 24 heures, les niveaux de testostérone étaient inférieurs à ceux observés entre 2 à 4 heures, et une seconde injection IV d’HCG n’a pas provoqué une augmentation significative. Le pic retard de la testostérone plasmatique (facteur 2,2 ± 0,2) a été vu environ 24 heures plus tard que dans le premier protocole. Ainsi, cette étude démontre que le mieux est l’ennemi du bien en ce qui concerne le dosage d’HCG. En fait, de fortes doses peuvent désensibiliser les cellules de Leydig dans les testicules. Elle a également démontré que le pic du niveau de testostérone dans le sang a lieu non pas une fois, mais deux fois après les injections d’HCG. J’aurais souhaité qu’ils aient étudié une dose inférieure à 6 000 UI car très peu de médecins prescrivent cette dose élevée.

L’HCG peut non seulement stimuler la testostérone, mais aussi augmenter le nombre de cellules de Leydig dans les testicules. Il est bien connu que les groupes de cellules de Leydig dans les testicules adultes s’élargissent considérablement sous un traitement d’HCG. Toutefois, il était jusqu’aujourd’hui incertain si cette expansion entraînait une augmentation du nombre de cellules de Leydig ou simplement d’un élargissement des cellules individuelles. Une étude a été réalisée, dans laquelle des rats Sprague-Dawley adultes mâles ont été injectés quotidiennement par voie sous-cutanée avec 100 UI d’HCG pendant une durée maximum de 5 semaines. Le volume des groupes de cellules de Leydig ont augmenté par un facteur de 4,7 au cours des 5 semaines de traitement avec l’HCG. Le nombre de cellules de Leydig (initialement en moyenne 18,6 x 106/cm3 testicule) a augmenté de 3 fois la valeur de contrôle en 5 semaines de traitement (p <0,001), tandis que le volume moyen des cellules individuelles de Leydig (initialement ~ 2200 μm3) a augmenté seulement de 1,6 fois. Ils en ont conclu que le traitement chronique avec l’HCG augmente le nombre de cellules de Leydig dans les testicules des rats adultes. Nous ne savons pas si ces résultats peuvent être extrapolés à l’homme.

Il n’existe actuellement aucune directive concernant l’administration de l’HCG aux hommes qui ont besoin de suivre une thérapie de remplacement de testostérone et qui veulent maintenir une taille de testicules normale. Une étude qui a utilisé 200 mg par semaine d’injections de testostérone énanthate avec de l’HCG à des doses de 125, 250, ou 500 UI tous les deux jours chez des jeunes volontaires sains, a montré que la dose de 250 UI tous les deux jours a préservé la fonction testiculaire normale (aucune mesure de la taille des testicules n’a été prise cependant). Que cette dose soit efficace chez les hommes âgés reste encore à être prouvée. De plus, il n’existe pas d’étude à long terme utilisant l’HCG pendant plus de 2 ans.

En raison de son effet sur la testostérone, l’HCG peut également augmenter l’estradiol et la DHT, bien que je n’aie vu aucune donnée qui montre si cette augmentation est proportionnelle à la dose utilisée.

Donc, la meilleure dose d’HCG pour soutenir la fonction testiculaire normale tout en gardant la conversion d’estradiol et de DHT à un minimum, n’a pas été établie (je vais vous expliquer pourquoi ces deux métabolites sont importants dans la gestion d’une thérapie de remplacement de testostérone).

Certains médecins recommandent l’utilisation de 200 à 500 UI deux fois par semaine pour les hommes qui sont préoccupés par la taille des testicules ou qui veulent préserver la fertilité au cours d’un traitement de remplacement de la testostérone. Des doses plus élevées, telles que 1 000 à 5 000 UI deux fois par semaine, ont été utilisées, mais je crois que ces doses plus élevées pourraient entraîner plus d’œstrogènes et des effets secondaires liés à la DHT, et éventuellement désensibiliser les testicules à l’HCG à long terme. Certains médecins vérifient le niveau d’estradiol un mois après le début du protocole pour déterminer si l’utilisation de tamoxifène, un modulateur des récepteurs oestrogéniques (nom de marque: Nolvadex), ou de l’anaztrozole (nom de marque: Arimidex), est nécessaire pour contrebalancer les augmentations du taux d’estradiol. Un taux élevé d’estradiol peut causer une augmentation mammaire et une rétention d’eau chez les hommes, mais il est important à un niveau sanguin adéquat car il est nécessaire au maintien de la santé des os et du cerveau (se référer à la section Gynécomastie pour en savoir plus à ce sujet).

Article original publié le 6 SEPTEMBRE 2011

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Est-ce que la quantité de stéroïdes nécessaire au maintien de la masse musculaire s’accroît au fil du temps?

Article source: MESO-Rx France

Q: Je parlais avec un de mes amis au gym aujourd’hui. C’est un bodybuilder très expérimenté et il est également entraineur. Il m’a dit que plus on utilise de stéroïdes, plus on a besoin d’augmenter les doses au fil du temps. Devez-vous «continuellement» augmenter le dosage pour garder ou gagner plus de muscle?

R: Personnellement, je ne suis pas d’accord avec le principe que la dose nécessaire est en fonction de l’utilisation passée, même si parfois ça peut paraitre le cas.

Au contraire, à chaque individu et à chaque statut hormonal sa quantité optimale d’entrainement et de nutrition. On peut aussi dire que le corps a un seuil qu’il peut atteindre en un laps de temps donné, comme par exemple 6 mois d’entrainement intensif.

Si vous êtes actuellement loin d’atteindre ce point, alors vos gains peuvent être rapides. Plus vous en êtes loin, plus vos gains seront rapides, et moins extrême sera l’environnement hormonal utilisé pour l’atteindre.

En d’autres termes : Si vous stagnez à X kilos à un état maigre, malgré un entrainement et une nutrition excellentes, et que votre utilisation hebdomadaire a été de 1 gramme de stéroïdes sans peptides, alors si vous voulez gagner plus de masse musculaire rapidement vous devrez augmenter la dose. Et cela pas vraiment en raison de l’utilisation passée, mais parce que X kilos est le seuil où votre corps atteint un point homéostatique avec cette quantité de produits et un bon entrainement.

Mais si X kilos est le niveau que vous atteignez avec cette utilisation, ou si vous aviez atteint plus de masse musculaire par le passé mais que vous en avez perdu depuis – disons que vous avez maintenant environs 13kg de moins en condition maigre- alors vous pourriez avoir des gains rapides, même avec 750mg / semaine. Peu importe que vous ayez utilisé une plus grande quantité par le passé ou non.

Est-ce que cela a un lien avec votre article écrit en 1998 sur l’augmentation de la régulation des récepteurs d’androgènes?

Pas vraiment. Il s’agit plutôt du fait que le corps ne garde pour ainsi dire aucune « trace » de l’utilisation préalable de ce produit, et, plus important, que le taux de croissance finit par être en fonction de ce qui reste à accomplir pour arriver au “niveau fixe” d’utilisation du produit.

Par « niveau fixe » je veux dire un volume musculaire où le corps a tendance à s’installer dans une homéostasie et où vous ne perdez ni ne gagnez plus de muscle.

Quand vous êtes loin de ce point, les gains sont rapides … quand vous en êtes tout près, les gains ne sont pas rapide ou du moins pas pour longtemps. (Il pourrait y avoir une brève augmentation soudaine.)

Pour beaucoup de personnes cela est très important après avoir gagné beaucoup de masse musculaire sur une base naturellement très solide – ou après avoir gagné énormément de muscles suite à l’utilisation directe de stéroïdes à de petites doses comme par exemple 500 mg/semaine. Dans ce cas, avoir atteint ou presque atteint la limite apparente que cette quantité de produit peut fournir signifie que l’utilisation de plus de stéroïdes peut aboutir à utiliser considérablement plus de produits.

Cela est également valable mais moins pour 750 mg/semaine; ainsi que pour 1000 mg / semaine, mais encore moins. Si vraiment vous vous êtes bien entrainé et que vous aviez une bonne nutrition à 1000 mg/semaine et que vous avez atteint un plateau, doubler la quantité peut faire une différence mais elle ne sera pas si grande.

Là où l’article est pertinent, c’est qu’il a longtemps été cru dans le culturisme que les récepteurs sont endommagés ou définitivement diminués par l’utilisation de fortes doses, et en fait ce n’est pas le cas.

Donc, disons qu’un débutant commence par un cycle de 2000 mg/semaine de stéroïdes, et qu’il n’arrive à rien de ce qu’il pourrait atteindre, même avec 750 mg / semaine.

Certains pourraient s’inquiéter (mais l’article explique qu’il n’y a pas de quoi), que son utilisation de 2000 mg/semaine lui a causé trop de problèmes et que maintenant une plus petite dose n’aurait pas d’effet sur lui. Ce n’est pas vrai: il peut encore atteindre avec 750 mg/semaine par exemple le même niveau qu’il aurait pu atteindre sous un fort dosage.

Article original publié le 25 Mars 2012

Originally published at: Est-ce que la quantité de stéroïdes nécessaire au maintien de la masse musculaire s’accroît au fil du temps?

Quels sont les meilleurs stéroïdes pour les femmes?

Article source: MESO-Rx France

Q: Quels sont les meilleures stéroïdes anabolisants pour les femmes? Est-ce que l’Anavar et le Primobolan sont les meilleurs produits pour minimiser les effets secondaires masculinisants?

R : Cela peut paraître surprenant, mais l’Anadrol (oxymétholone) est un bon choix pour les femmes qui souhaitent être prudentes, mais avoir de bons résultats.

Je ne me spécialise pas dans les cycles pour femmes et j’ai choisi de ne pas m’y engager – quand je touche à cela c’est en général lorsque la femme d’une personne avec qui je travaille souhaite utiliser certains stéroïdes anabolisants également – mais selon mon expérience 25 mg/jour en doses fractionnées fonctionnent très bien.

Médicalement parlant, vous seriez étonné des doses que des femmes et même des jeunes filles ont pris en ayant de très faibles taux de virilisation. De toute façon, contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’Anadrol n’est pas un choix des plus risqués pour les femmes.

Mis à part cela, 15 mg/jour d’Anavar (oxandrolone) seront virilisants dans un certain nombre de cas. En ce qui concerne le risque, environ 5 mg/jour d’oxandrolone sont probablement comparables à 25 mg/jour d’Anadrol (en doses fractionnées).

Le Primobolan, jusqu’à 50 mg/semaine en injections divisées, est un choix commun et raisonnable. Il comporte certains risques, mais ils ne sont pas très élevés.

J’ai entendu parler pour la première fois de « l’Anadrol pour les femmes » par Dan Duchaine. Au début de la carrière de Denise Rutkowski, il lui a prescrit 25 mg d’Anadrol par jour. Je ne pense pas que je divulgue un secret ici, car il l’a déjà publié. Cela a évidemment très bien fonctionné avec elle, et elle n’a pas du tout été virilisée à cette époque. Donc, le fait qu’il m’en parle m’a encouragé à m’y intéresser de plus près.

Les doses médicales sont assez étonnantes. La raison pour laquelle la tablette est de 50 mg c’est parce que c’est la norme de la dose minimale médicale, y compris pour les femmes et les enfants! Ce produit était largement utilisé pour l’amélioration du taux de globules rouges.

Je suis sûr que je pourrais le retrouver, et je l’ai déjà publié en ligne, mais il existe au moins un article qui parle de doses utilisées sur un assez grand nombre de femmes, et qui atteste d’une faible incidence des effets secondaires. Ces doses étaient souvent de plus de 50 mg/jour. Parfois beaucoup plus.

De plus, je n’ai personnellement jamais vu l’utilisation de 25 mg/jour tourner mal.

Je ne dis pas que cela ne peut pas arriver: il arrive que des femmes développent une voix grave et des poils sur le visage naturellement avec le temps, car il doit y avoir certaines femmes qui se trouvent à la limite. Mais de manière générale, il s’agit d’une dose prudente, mais très efficace.

La quantité d’Anadrol que les femmes peuvent tolérer est nettement plus élevée que pour n’importe quel autre stéroïde anabolisant. Cependant, il est également vrai que l’effet par mg est moindre, mais pas assez pour compenser la différence de sécurité.. J’opterais pour 25 mg/jour d’Anadrol (en doses fractionnées) contre 50 mg/semaine de Primo pour l’efficacité sans hésitation, et c’est au moins aussi prudent.

Un autre aspect remarquable de l’Anadrol est que contrairement aux autres stéroïdes anabolisants il ne perturbe presque pas le déroulement du cycle menstruel. Même des doses telles que 2,5 mg 2x/jour d’oxandrolone posent des problèmes dans ce domaine. L’Anadrol n’a cependant montré médicalement qu’un effet modéré sur le cycle menstruel à 50 mg/jour, et au cours de ma petite utilisation de ce produit auprès des femmes (puisque je ne travaille pas d’habitude avec des femmes sur des cycles de stéroïdes), 25 mg/jour ont seulement allégé et légèrement raccourci les cycles. C’est remarquablement moins perturbateur.

En règle générale, prenez une dose qui serait tout à fait modérée pour un homme, près du minimum recommandé, et qui pourrait encore donner des résultats raisonnables pour un débutant, puis divisez la par 10 pour avoir quelque chose de modérée mais d’efficace pour une femme.

(Je ne veux pas dire efficace pour les femmes culturistes professionnelles).

Pour chaque stéroïde, les doses que je suggère sont modérées mais efficaces et peuvent légèrement différer de la dose approximative mentionnée ci-dessus, car les avis diffèrent sur la quantité qui serait modérée pour un homme. Mais si vous n’avez rien d’autre pour travailler avec, ou si vous envisagez un dosage et que vous voulez faire une « vérification » rapide, ce qui a été cité plus haut peut vous aider. Disons par exemple que quelqu’un propose une quantité de 100 mg/semaine. Multipliez la par 10, et la comparaison sera donc à 1000 mg/semaine pour un homme. Ce n’est pas une quantité de cycle faible. Ainsi, nous pouvons voir en un coup d’œil que cette dose est très élevée sans avoir à se rappeler des valeurs spécifiques de chaque stéroïde.

Je voudrais aussi retirer le Winstrol de l’équation, car il est possible (je n’en suis pas certain), qu’il ait un plus mauvais rapport avantages/risque pour les femmes que la plupart des autres stéroïdes anabolisants.

Aussi, en règle générale, j’éviterais l’accumulation et la combinaison de stéroïdes pour les femmes.

Pour en revenir sur votre question concernant les quantités, et de manière générale aux stéroïdes anabolisants autres que l’Anadrol pour les femmes:

Je ne peux pas dire que certaines méthodes qui accumulent et combinent les stéroïdes ne pourraient pas donner un meilleur rapport entre le gain de masse musculaire et les effets secondaires, mais nous ne savons pas exactement ce qu’il en est. Les utilisations sont mieux comprises lorsqu’il s’agit d’un seul produit, et l’utilisation d’un seul produit fonctionne très bien. Le Primo ou l’Anadrol sont mes deux premiers choix pour le culturisme et le fitness; l’oxandrolone est également acceptable, mais il doit être à des doses plus petites que pour les deux autres. Pour l’amélioration de la qualité de la vie une très faible dose de testostérone fonctionne très bien.

 

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Anadrol (oxymetholone)

Anadrol (oxymetholone)

Originally published at: Quels sont les meilleurs stéroïdes pour les femmes?

“C’est à cause des Stéroïdes, bien sûr!” (Et c’est reparti!…)

Article source: MESO-Rx France

Récemment, pendant que je m’entrainais dans une salle de Gold’s Gym à Latham, New York, un homme nommé Chad Brothers, 32 ans, décrit comme un “gentil géant” par sa famille, aurait ‘pété les plombs’, renversant des appareils de musculation, jetant des haltères, et agressant le patron. Après avoir été tasé de nombreuses fois par les policiers ( il aurait même pris le pistolet Taser d’un officier et utilisé sur lui-même), il a subi une attaque cardiaque une heure plus tard et en est mort. Brothers était un homme à la carrure imposante, de plus d’1m,85 et pesant environs 108kg , il s’entrainait dans une salle de gym, et les rapports de toxicologie ont apparemment trouvé des stéroïdes anabolisants dans son sang.

Le bureau du procureur local a annoncé que le saccage spontané et non provoqué de Brother était un cas de Syndrome du Délire Aigu (SDA). Le SDA est généralement caractérisé par une température corporelle extrêmement élevée, une perte de contact avec la réalité, une perte de contrôle agressive et un comportement agité, une force surhumaine et une réticence à faire marche arrière même face à un nombre écrasant d’adversaires (par ex., Grant, Southall, Mealey, Scott, & Fowler, 2009; Vilke, Payne-James, & Karch 2012). Il n’est pas surprenant que ceux qui souffrent du syndrome se voient souvent soumis par des mesures physiques ou électriques par les forces de l’ordre (Grant et al., 2009). La cause de décès chez les personnes qui présentent un SDA est généralement cardiaque, et il a été suggéré de manière plausible que le syndrome est le résultat d’une activité extrême de catécholamine, par ex., adrénergique (par ex.,Otahbachi, Cevik, Bagdure, & Nugent, 2010). Conformément à cette ‘’surexcitation” du système nerveux sympathique, le SDA est souvent lié à l’abus de stimulants. En réalité, la recherche de sympathomimétiques (médicaments qui stimulent le système nerveux sympathique) dans le sang a toujours été utilisée pour le diagnostic du SDA après des saccages mortels comme celui de Brothers (Vilke et al., 2012). Les produits qui ont été liés à la survenue de ce syndrome comprennent la cocaïne (le plus souvent), la méthamphétamine, le diéthylamide de l’acide lysergique, et la phencyclidine (PCP) (par ex., Sztajnkrycer & Baez, 2005; Takeuchia, Ahern, & Henderson, 2011). En fait, les effets indésirables du PCP «… agitation, comportements violents, délires paranoïdes, désorientation, délire, hallucinations et … (p. 658; deRoux, Sgarlato, & Marker, 2011)” ont conduit à son abandon en tant qu’anesthésique.

Le journal Albany Times-Union a couvert le saccage de Chad Brothers avec le titre: «Selon les sources officielles, l’homme avait des stéroïdes dans le sang” (http://www.timesunion.com/local/article/Officials-Man-had-steroids-in-system-2390621.php).Le porte-parole du procureur a cité que le SDA est “une condition qui peut résulter de l’utilisation de stéroïdes.”

S’agit-il d’un cas ‘aussitôt ouvert, aussitôt fermés’ d’agression induite par des stéroïdes; l’infâme ‘rage des stéroïdes’? Est-ce les stéroïdes qui ont causé le SDA de Brothers? Bien que certains experts affirment que si la ‘rage des stéroïdes’ existe, elle se produit rarement et seulement chez un petit nombre de personnes prédisposées qui utilisent des stéroïdes (p. 60; Yesalis & Cowart), nous ne saurons probablement jamais avec certitude quel impact l’utilisation évidente de stéroïdes par cet homme pourrait avoir eu dans cet incident tragique. Le comportement humain est généralement trop complexe pour en conclure une cause unique, bien que les explications simples soient souvent beaucoup plus attrayantes. Comme nous avons pu le constater auparavant dans de tels cas (par ex., Chris Benoit, David Jacobs), blâmer uniquement les stéroïdes pour une tragédie plutôt que de présenter un plus ample exposé des autres facteurs possibles, est un moyen pratique utilisé pour dramatiser les informations.

Il n’existe aucune preuve directe de cause à effet ou de documentation reliant les stéroïdes au SDA. Mais cela n’empêche pas les médias d’accepter rapidement des conclusions impulsives. Le Times-Union a pris comme source le Procureur du district, sans vérifier les faits indépendamment. Il convient de noter que ce procureur est le même politicien controversé d’Albany qui a fait la une des journaux nationaux par ses enquêtes anti-stéroïdes sur les médecins et les pharmacies situées en Floride. Candidat à la réélection l’année prochaine, il fait actuellement face à un opposant démocrate qui a critiqué sa croisade anti-stéroïdes démagogique contre les entreprises situées bien au-delà des frontières de son état et ayant peu de liens à New York.

Si le journal avait mené une enquête même minime, il aurait appris un fait essentiel: le PCP – plus connu sous le nom de ‘Angel Dust’ (Poussière d’Ange) – a également été trouvé dans le sang de Brothers. Il aurait aussi appris qu’un homme ayant un Indice de Masse Corporelle comme celui de Brothers (31) aurait un risque accru de SDA fatal (Park, Korn, & Henderson, 2001). Si le Times-Union avait appris ces choses, il aurait pu en informer le public. Bien qu’à ce stade, nous ne savons pas combien de PCP a été trouvé dans le sang de Brothers (nous ne savons pas quels types et quantités de stéroïdes ont été trouvés), le fait est que la science relie le PCP au SDA (par ex., Takeuchi et al., 2011) . De plus, un cas fatal similaire de SDA s’était produit dans le Michigan seulement un mois auparavant. Bradford Gibson, 35 ans, est également mort après avoir été tasé par la police, les rapports d’autopsie ont montré qu’il avait du PCP dans le sang.

(http://blogs.phoenixnewtimes.com/valleyfever/2011/12/taser_off_the_hook_for_two_dea.php).

La relation entre l’utilisation de ces “Dispositifs de Contrôle Electroniques” et le SDA reste un sujet d’enquête (par ex., Jauchem, 2011).

On aimerait penser qu’il n’y avait aucune intention délictueuse ou de complicité entre le Times-Union et le procureur pour avoir trié sur le volet les faits à inclure dans le rapport, même si des journalistes du Times-Union ont eu un partenariat virtuel avec le bureau de presse du procureur dans la diffusion d’informations auprès du public sur l’enquête de la lutte anti-stéroïde. On aimerait aussi penser que l’essence de ces enquêtes, que ce soit de la part du procureur ou des journalistes, c’est le désir de connaître la vérité, pour comprendre ce qui s’est réellement passé et pourquoi. Mais il est difficile de ne pas être sceptique lorsque l’objectif semble être la manipulation, plutôt que la connaissance. Encore une fois, les médias ont manqué à leur obligation de rendre compte de faits importants ou d’aider le public à comprendre, en choisissant plutôt de s’en remettre aveuglément à des sources qui sont pourtant loin d’être objectives.

Le rôle des médias semble être passé d’un devoir de présenter et d’évaluer les informations, à celui de transmettre simplement ce que disent les autres comme un fait. Le public a été induit en erreur en pensant que la seule cause possible de la tuerie était les stéroïdes. Et si ce n’était pour d’autres sources d’information, le public n’en aurait jamais été informé.

Au milieu d’une telle abrogation du devoir, est-il étonnant que le public panique? Cette situation désolante a lieu lorsqu’ “… une condition, un épisode, une personne ou un groupe de personnes se détache d’un ensemble pour devenir défini comme une étant une menace pour les valeurs et les intérêts de la société; sa nature est présentée d’une façon stéréotypée par les médias, les limites morales étant gérées par les éditeurs, les évêques, les politiciens et autres bien-pensants (p. 9; Cohen, 1972) “. Avec des unes sur les stéroïdes comme celle-ci, et les rapports concernant les stéroïdes en général, est-ce que les médias traditionnels servent de rempart contre une telle panique … ou de catalyseur?

References

Cohen, S. (1972). Folk devils and moral panics: The creation of the mods and rockers. London: MacGibbon & Kee Ltd.

deRoux, S.J., Sgarlato, A, & Marker, E. (2011). Phencyclidine: A 5-Year retrospective review from the New York City Medical Examiner’s Office. Journal of Forensic Sciences, 56, 656-659.

Grant, J.R., Southall, P.E., Mealey, J., Scott, S.R., & Fowler, D.R. (2009). Excited delirium deaths in custody: Past and present. The American Journal of Forensic Medicine and Pathology, 30, 1-5.

Jauchem, J.R. (2011). Pathophysiologic changes due to TASER devices versus excited delirium: Potential relevance to deaths-in-custody? Journal of Forensic and Leal Medicine, 18, 145-153.

Otahbachi, M., Cevik, C., Bagdure, S., & Nugent, K. (2010). Excited delirium, restraints, and unexpected death: A review of the pathogenesis. American Journal of Forensic Medicine and Pathology, 31, 107-112.

Park, K.S., Korn, C.S., & Henderson, S.O. (2001). Agitated delirium and sudden death: Two case reports. Prehospital Emergency Care, 5, 214-216.

Sztajnkrycer, M.D., & Baez, A.A. (2005). Cocaine, excited delirium and sudden unexpected death. Emergency Medical Services, 34, 77-81.

Takeuchi, A., Ahern, T.L., & Henderson, S.O. (2011). Excited delirium. Western Journal of Emergency Medicine, 12, 77-83.

Vilke, G.M., Payne-James, J., & Karch, S.B. (2012). Excited delirium syndrome (EDS): Redefining an old diagnosis. Journal of Forensic and Legal Medicine, 19, 7-11.

Yesalis, C.E., & Cowart, V.S. (1998). The Steroids Game. Champaign: Human Kinetics.

Article original publié le 23 DECEMBRE 2011, PAR JACK DARKES © Darkes and Collins, 2011

Originally published at: “C’est à cause des Stéroïdes, bien sûr!” (Et c’est reparti!…)


TRT et gestion des effets secondaires des stéroïdes Interview avec le Dr Michael Scally – Partie 2

Article source: MESO-Rx France

Dr. Michael Scally est un expert médical de la thérapie de remplacement de testostérone (TRT) et des effets secondaires des stéroïdes anabolisants. Il est disponible pour des consultations téléphoniques. Il est joignable par e-mail : mscally@hptaxis.com. Je le recommande à tous ceux qui se soucient de leur corps et de leur santé car il est vraiment l’un des meilleurs experts mondiaux sur les androgènes.

La première partie de l’interview est disponible ici.

NV: Est-ce qu’une personne qui suit une thérapie de remplacement de la testostérone peut devenir moins fertile? Si un homme souhaite féconder son épouse après disons, un an de thérapie de remplacement de la testostérone, y a-t-il un risque que cet homme soit devenu moins fertile ?

MS: La taille et la consistance des testicules diminuent souvent, et les hommes doivent être informés que la fécondité peut être très compromise au cours de la thérapie de remplacement de testostérone en raison de la régulation négative de la LH et de la FSH.

En règle générale ils deviennent moins fertiles. Mais vous ne pouvez pas l’utiliser comme un produit contraceptif. Nos études sur la contraception nous le démontrent. Nous avons un grand nombre d’études qui utilisent des contraceptifs de testostérone Cypionate à 200 mg par semaine et qui constatent que cela diminue la fertilité. Mais il existe encore un certain nombre d’hommes qui continue à produire des spermatozoïdes fertiles.

NV: Ces hommes seraient-ils de bons candidats pour un protocole de réinitialisation de leur HPGA (NdT : Axe Hypothalamo-hypophyso-gonadique) ?

MS: Beaucoup d’hommes qui nous consultent utilisaient des stéroïdes anabolisants, ou de la testostérone, et veulent maintenant fertiliser leur épouse. Bien que nombreux sont ceux qui reviennent à la normale après l’arrêt de la TRT, cette période peut être longue.

Le plus étonnant, c’est que le nombre de personnes qui viennent à moi après avoir consulté un médecin. Des consommateurs de stéroïdes anabolisants, de testostérone, avec ou sans combinaison de stéroïdes anabolisants, en vente libre ou sur ordonnance, qui ont un problème d’infertilité, et dont le médecin ne sait pas quoi faire. De plus, ils ont tous les problèmes psychologiques et les effets secondaires de l’hypogonadisme induit par les stéroïdes anabolisants. Le protocole HPGA leur a permis de retrouver la fertilité et de réduire considérablement le temps du retour à la normale.

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Axe HPTA

NV: Pouvez-vous nous en dire plus sur la réinitialisation de l’HPGA?

MS : Le mot réinitialisation est un terme qui ne convient pas, bien que des études récentes publiées dans le New England Journal of Medicine (NEJM) indiquent le contraire. En 2007, le NEJM a fait un rapport sur la réinitialisation de l’HPGA après une TRT sur le déclanchement de l’hypogonadisme idiopathique de l’adulte. Il s’agit du premier rapport démontrant la plasticité de l’HPGA à l’âge adulte. Le terme que je préfère est la fonctionnalité et la restauration de l’HPGA.

Il existe des conditions claires en vertu desquelles l’administration d’un traitement de testostérone à vie est nécessaire. Cependant, il existe un nombre croissant d’individus qui suivent une TRT et qui ne souffrent pas de ces troubles. La TRT est de plus en plus prescrite pour l’hypogonadisme tardif. On lui donne beaucoup d’autres noms, y compris l’andropause, le déficit androgénique de l’homme vieillissant, etc.

Nous ne sommes pas certains des conséquences de la baisse des taux sériques de testostérone avec l’âge. Il existe plusieurs parallèles entre les effets du vieillissement et ceux de l’hypogonadisme, ce qui suggère que la baisse des taux sériques de testostérone peut être causée par plusieurs effets du vieillissement. Étant donné que les effets à long terme du traitement androgénique pour l’hypogonadisme tardif ou l’andropause ne sont pas bien connus, j’interromps le traitement sur ​​une base annuelle approximative pour assurer la normalisation/fonctionnalité de l’HPGA. Cela donne au patient la liberté d’arrêter le traitement en cas de besoin.

En d’autres termes, une personne qui consomme de la testostérone pendant une année entière, peut revenir à la normale en 1 ou 2 mois. Une autre personne peut prendre 12 ou 18 mois, voire 3 ans pour revenir à la normale. Les meilleures études que nous avons sur ce sujet sont des études sur la contraception et la testostérone pendant plus d’un an. Le résultat de ces études démontre que cela peut prendre jusqu’à trois ans pour une personne pour revenir à la normale.

Si ces stéroïdes anabolisants ont été pris pour améliorer une composition corporelle, augmenter la masse maigre et réduire la graisse du corps, tout reviendra à la normale après l’arrêt des stéroïdes anabolisants. Mais vous la personne sera également exposée aux effets secondaires de l’hypogonadisme, qui comprennent les effets psychologiques et cardio-vasculaires. Certains de ces effets psychologiques sont la dépression, une diminution des capacités cognitives, l’insomnie, la baisse de la libido et une dysfonction érectile. De plus, l’arrêt s’ajoute la condition de comorbidité de l’hypogonadisme à leur maladie chronique déjà existante.

L’administration des SAA (NdT: Stéroïdes Androgènes et Anabolisants), y compris la testostérone, licites et illicites, induit un état d’hypogonadisme qui se poursuit après leur cessation. Tous les composés considérés comme des androgènes ou des stéroïdes anabolisants provoquent une inhibition négative à l’axe hypothalamo-hypophyso testiculaire, suppriment la sécrétion de gonadotrophine endogène, et par conséquent la testostérone sérique.

Les symptômes de l’hépatite auto-immune (AIH) sont identiques à un hypogonadisme classique. Ce problème pousse souvent à l’arrêt de la testostérone ou des stéroïdes anabolisants. Comme nous l’avons dit, il existe beaucoup de raisons pour arrêter la testostérone, y compris la polyglobulie, la gynécomastie, et d’autres causes telles que la conformité, le coût ou le changement de style de vie.

Au sein de la communauté médicale, concernant les soins à apporter à l’hypogonadisme induit par les stéroïdes anabolisants, la norme est de ne rien faire et d’attendre que l’individu revienne à la normale sans aide. Mais les articles concernant ce sujet démontrent que cela n’est pas le cas.

La prise en compte de l’’AIH est importante dans toute planification d’utilisation des SAA ou d’un composé similaire qui servirait à apporter des changements positifs à la masse musculaire, à la force musculaire, ainsi qu’à la compréhension de ce qu’on appelle la dépendance aux anabolisants stéroïdiens. La compréhension et les traitements qui permettent d’atténuer ou de prévenir l’AIH pourraient contribuer à des thérapies androgènes contre les maladies associées et à l’arrêt de l’utilisation sans ordonnance des SAA.

NV: Quel produit est utilisé pour la restauration de l’axe hormonal?

MS: Une combinaison de trois médicaments. L’utilisation individuelle de l’HCG, du Citrate de Clomifène et du Tamoxifène est bien connue, bien acceptée et testée aux normes dans les revues médicales pour le diagnostic de pathologies sous-jacentes de l’hypogonadisme. Le protocole de l’HPTA utilise les médicaments pour la gonadotrophine chorionique humaine, le Citrate de Clomifène et le Tamoxifène.

La première phase du protocole de l’HPTA examine la fonctionnalité des testicules par l’action directe de l’HCG. L’HCG augmente directement les niveaux d’hormones sexuelles par la stimulation des testicules et diminue ensuite la production et le niveau de gonadotrophine LH. L’augmentation du taux de testostérone sérique à la stimulation de l’HCG est utile pour déterminer si un dysfonctionnement testiculaire primaire est présent.

Cette valeur initiale mesure la capacité des testicules à répondre à une stimulation de l’HCG. La démonstration de la fonctionnalité de l’HPTA est une réponse adéquate des testicules pour bien élever le niveau sérique de T dans la plage normale. Si cela est observé, l’HCG est interrompue. L’échec à une stimulation à l’HCG est indicatif d’une insuffisance testiculaire primaire. En d’autres termes, la première moitié de ce protocole est de déterminer la production et la réserve testiculaire par la stimulation directe avec l’HCG. Si l’on n’obtient pas un niveau de succès adéquat (normal) dans la première moitié du protocole, il y a peu de raison de procéder à la deuxième moitié.

La deuxième phase du protocole de l’HPTA, le Clomifène et la Tamoxifène, examine la capacité de l’axe hypothalamo-hypophyso à répondre à la stimulation par la production de LH à un niveau normal. Le Citrate de Clomifène différencie l’hypogonadisme secondaire. Le Clomiphène est un anti-estrogène ; il diminue l’effet de l’œstrogène dans le corps. Il a un double effet, il stimule la région hypothalamo-hypophysaire et a un effet anti-estrogène, de sorte qu’il diminue l’effet de l’œstrogène dans le corps. La Tamoxifène est un anti-estrogène plus strict ; elle diminue l’effet de l’œstrogène dans le corps, et potentialise l’action du Clomifène. Le Tamoxifène et le Citrate de Clomiphène concurrencent l’œstrogène sur les sites récepteurs d’œstrogène, ce qui élimine l’excès d’œstrogène au niveau de l’hypothalamus et de l’hypophyse, ce qui permet de reprendre la production de gonadotrophine. Les administrer ensemble produit une élévation de LH et des hormones sexuelles gonadiques secondaires. L’administration de Clomifène entraîne une augmentation appropriée des niveaux de LH, ce qui suggère que le contrôle négatif sur l’hypothalamus est intact et que le stockage et la libération des gonadotrophines par l’hypophyse est normal. S’il y avait une stimulation réussie des niveaux testiculaires T par l’HCG, mais une réponse inadéquate ou aucune réponse dans la production de LH, alors le patient a un hypogonadisme hypogonadotrophique secondaire.

En d’autres termes, la seconde moitié du protocole consiste à déterminer la production et la réserve hypothalamo-hypophysique avec le Clomifène et la Tamoxifène. Le type physiologique de l’hypogonadisme hypogonadotrophique – ou secondaire – est caractérisé par un taux anormalement ou normalement faible de la production de gonadotrophine (LH), en réponse au Citrate de Clomifène et à la Tamoxifène. Dans le type fonctionnel de l’hypogonadisme, la stimulation l’HPTA produisant des taux de LH et T à un niveau normal se produit.

Il existe peu de bonnes études sur les stéroïdes anabolisants, qu’elles soient relatives à la période où ils sont consommés ou bien à la période suivant l’arrêt de leur utilisation. Je pense que c’est une chose que devrons observer de plus près à l’avenir. En fait, nous avons l’intention de l’observer dans nos projets d’études cliniques concernant la prévention de l’hypogonadisme induit par les stéroïdes anabolisants.

Article original publié le 1er Septembre 2011 PAR NELSON VERGEL

Originally published at: TRT et gestion des effets secondaires des stéroïdes Interview avec le Dr Michael Scally – Partie 2

Triche, Hypocrisie, Etique et Amélioration de la Performance

Article source: MESO-Rx France

Ceux d’entre nous qui ont étudié au cours de leur carrière la consommation de substances (partant du principe que toute consommation n’est pas forcément malsaine), ou à travailler avec ceux qui font un usage non médical de Stéroïdes Androgènes et d’Anabolisants (SAA), ont depuis longtemps cessé d’être surpris par la partialité des médias et de la communauté scientifique contre les SAA et leurs consommateurs. Il est coutume de donner aux consommateurs de SAA une image négative. Par conséquent, le message général transmis au public est que ces consommateurs sont narcissiques, qu’ils souffrent du «complexe d’Adonis» et de dysmorphie musculaire (communs à tous les culturistes et tous ceux qui se soucient de leur apparence physique), que ce sont des toxicomanes qui dépendent des SAA, qu’ils souffrent de plusieurs psychopathologies, qu’ils ont des déficits cognitifs et qu’ils peuvent exploser à tout moment dans des accès de rage meurtrière. Sans oublier surtout que ces  consommateurs de SAA sont des «tricheurs» qui utilisent des drogues pour repousser les limites que la nature a imposées. Incompréhensible!

Mais attendez… Comment concilier cette indignation hypocrite avec le fait que l’Amérique est devenue une nation d’ «améliorateurs de performance »? Lorsqu’il s’agit d’améliorer la performance académique ou intellectuelle, l’utilisation de produits stimulants a été acceptée comme étant  un moyen de favoriser la réussite scolaire et d’améliorer la performance cognitive afin de réaliser son plein potentiel. Il ne s’agit plus seulement d’améliorer les résultats, mais de prendre n’importe qui à n’importe quel niveau et d’augmenter ses performances. Régulièrement à la télévision, des publicités informent les hommes qu’ils n’ont pas à vivre avec le déclin naturel de la fonction érectile que nos pères ont enduré, que cela «peut être un problème de circulation sanguine » et qu’il existe un médicament pour y remédier « le moment venu ». On dit aux femmes qu’elles n’ont plus besoin de subir l’aspect de leur peau lié à l’âge, et qu’elles peuvent retrouver une certaine jeunesse sous les mains expertes d’un chirurgien. Nous n’avons plus à subir notre âge. La liposuccion et autres techniques de modelage peuvent redessiner hanches et abdominaux. Les implants qui peuvent remodeler et agrandir mollets, pectoraux, fesses et seins, sont maintenant acceptés comme moyen pour repousser les limites naturelles. Les stimulants sur ordonnance qui peuvent améliorer la concentration sont recherchés par les parents et les élèves, et sont de plus en plus prescrits par les médecins. En fait, nous avons une culture d’amélioration; paradoxalement… étant donné le parti pris contre les SAA, et même la testostérone – premier des SAA – vendue à la télévision sous forme de produit à frotter sur la peau ou à tamponner sous le bras pour ne plus subir le déclin hormonal qui se produit naturellement avec l’âge. L’augmentation mammaire, l’amélioration des performances sexuelles, et l’amélioration cognitive, sont tous nourris par le rêve américain d’être et d’avoir ce qui est meilleur, mais ils ne font cependant pas partie de l’agenda américain. Clairement, certains objectifs et méthodes de réalisation de notre plein potentiel sont plus acceptés que d’autres.

Une étude récente (1) a comparé les jugements portés sur les personnes qui utilisent des produits dopants dans deux domaines différents : le domaine sportif et le domaine universitaire. Les chercheurs ont noté des similitudes entre l’abus de stimulants prescrits et l’utilisation abusive de SAA. Dans les deux cas, un produit à usage médical légitime est utilisé de façon abusive pour obtenir un avantage concurrentiel. Cependant, les chercheurs ont émis l’hypothèse qu’un athlète qui prend un anabolisant sera jugé plus tricheur qu’un élève qui a utilisé un produit pour améliorer sa performance et réussir. Ils ont également émis l’hypothèse que l’utilisation d’un stimulateur de la performance est considérée comme plus nécessaire à la réussite de l’athlète qu’à celle de l’étudiant. Environ 1.200 étudiants masculins de première année universitaire ont été recrutés pour répondre à un questionnaire comprenant deux scénarios. Un scénario décrit un athlète abusant des SAA pour réussir dans une course de championnat, tandis que l’autre décrit un étudiant abusant d’Adderall pour réussir ses examens de milieu d’année. Comme prévu, les participants ont estimé que l’athlète a été plus tricheur que l’étudiant. Cependant, contrairement à l’hypothèse, les participants ont estimé que l’Adderall est plus nécessaire à la réussite des étudiants que ne le sont les SAA pour les athlètes. Donc, pour les consommateurs de SAA, les nouvelles sont toutes mauvaises: les consommateurs de SAA sont considérés non seulement comme de plus gros tricheurs, mais comme ayant moins de besoin et de justification pour l’utilisation de ces produits.

Moins de 1% de l’échantillon a déclaré avoir déjà utilisé des SAA, tandis qu’environ 8% de l’échantillon a déclaré avoir utilisé un stimulant (à prendre sous prescription) sans ordonnance au cours des 12 mois précédents. Les chercheurs ont constaté que leur utilisation de stimulants (à prendre sous prescription) sans ordonnance est corrélée avec l’augmentation de la perception des consommateurs de SAA comme des tricheurs. En d’autres termes, la familiarité engendre l’acceptation. Les gens acceptent ce qui leur est familier et veulent en justifier leur utilisation continue. L’hypocrisie d’une telle position est évidente.

L’étude confirme notre observation : ceux qui utilisent des substances pour améliorer leurs performances physiques sont considérés plus négativement que ceux qui utilisent des drogues pour améliorer leurs performances cognitives. Si nous souhaitons comprendre les causes de ce préjugé ; la raison pour laquelle les Américains voient les consommateurs de produits dopants physiquement comme des tricheurs à part et les traitent comme des parias narcissiques, alors nous avons besoin d’aller au-delà du parti-pris des médias et de la science. Il y a eu dernièrement un nombre plus important d’articles dans la presse scientifique qui parlent de pathologie chez les consommateurs de SAA. Certains chercheurs semblent avoir mensuellement une nouvelle étude mettant en évidence une autre raison d’avoir peur, très peur, des SAA et de leurs consommateurs. Après tout, qu’ont-ils ces gens à vouloir être plus massifs, plus secs, et à se raser le corps? Qui sont ces imposants et effrayants individus sans poil? Nos propres recherches faites sur les caractéristiques des consommateurs de SSA ont révélé des résultats surprenants à ce sujet : ce ne sont en fait que des personnes tout à fait ordinaires qui cherchent à s’améliorer.

Les chercheurs qui étudient le comportement humain, en particulier dans les cas à implications politiques et morales (et financières), abordent souvent de telles questions avec certaines hypothèses. En tant qu’êtres humains étudiant d’autres êtres humains, elles ne sont pas toujours faciles à éviter et cela nécessite un degré d’objectivité qui est parfois difficile à avoir. Par exemple, lorsqu’il s’agit des SAA,  de nombreux chercheurs commenceront par supposer que toute utilisation est un abus, ou feront rarement – si jamais – la différence entre l’usage, l’abus et la mauvaise utilisation des traitements. Ils interprèteront ensuite les résultats à la lumière de ces hypothèses. Exemple typique: un petit pourcentage de personnes utilisant des SAA peut présenter une certaine augmentation des comportements hypomaniaques, un petit pourcentage similaire peut présenter une augmentation de l’agressivité telle que mesurée par des tests de laboratoire analogiques (bien que l’on constate généralement que les observateurs ne signalent aucune augmentation de ce type). L’interprétation de ce résultat dans la presse résume toujours à devenir  «Les SAA causent de l’agressivité ». En tant que scientifiques du comportement humain, nous nous devons de poser la question suivante : et qu’en est-il des autres 99% des consommateurs qui n’en sont pas affectés? Pourquoi pas eux? Apparemment, ils ne sont pas importants aux yeux des fauteurs de troubles.

Il est également clair que cette partialité dans l’opinion publique (qui lit rarement, voire jamais, la presse scientifique) reflète la présentation biaisée des médias sur l’utilisation des produits améliorant le physique ou la performance physique. Il est intéressant de noter que bien que l’attitude envers la consommation de marijuana est devenue plus modérée jusqu’à atteindre l’acceptation juridique dans certains domaines, les SAA continuent à représenter le mal dans l’esprit du public. Cela résulte peut-être du fait que la consommation de marijuana est suffisamment répandue, contrairement à l’utilisation des SAA qui est si rare auprès du public ; la plupart des gens n’ont jamais à leur connaissance rencontré un consommateur de SAA. Lorsqu’il s’agit de marijuana, le public a appris à reconnaitre les idioties qu’on lui débite, et peut donc savoir lorsque les scientifiques essaient de l’induire en erreur. Mais dans le cas des SAA, sa seule source d’information est souvent les médias férus de citations abstraites sensationnelles, qui mettent en avant ou qui inventent même parfois des cas franchement incroyables. Par conséquent, beaucoup de gens ayant pris connaissance de la tragédie de Chris Benoit ne pourront associer à cette affaire que les stéroïdes, peu ont entendu parler d’autres causes plus probables de son comportement, comme par exemple une encéphalopathie traumatique chronique.

Ceux d’entre nous qui ont longtemps étudié l’usage de médicaments et l’histoire de la consommation de drogue dans notre pays, voient immédiatement un parallèle entre cette approche et les préjudices créés au sujet de la marijuana dans les années 1930 : Des scientifiques cherchent des résultats négatifs présumés et utilisent leurs conclusions pour etayer davantage leurs préjugés. D’autres chercheurs citent ces résultats comme des faits et s’y appuient pour envoyer des résultats biaisés à la presse. Ensuite les médias populaires les utilisent et poussent la polémique en donnant les exemples les plus irresponsables et sensationnels (2). Ils en créent des images déformées et les présentent comme la norme, comme une réalité, en capitalisant sur la relative ignorance des lecteurs en ce qui concerne les faits. Ces articles de vulgarisation scientifique sont ensuite cités par d’autres, et le cycle infernal continue. Cela a malheureusement un impact négatif, plus particulièrement sur le fait que les consommateurs de SAA en sont venus à se méfier à la fois des médias et de la médecine, et pourraient par conséquent être moins enclins à recevoir des soins préventifs. En vérité, nous espérons que tous ces préjudices accumulés au cours des ans subiront un jour le même ridicule que l’hystérie passée concernant la marijuana.

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Stéroïdes anabolisants diabolisés alors que Viagra, Adderall et implants mamaires gagnent en acceptation sociale.

Notes :

  1. Dodge, T., Williams, K.J., Marzell, M., & Turrisi, R. (2012) Cheaters: Is Substance Misuse Viewed Similarly in the Athletic and Academic Domains? Psychology of Addictive Behaviors, 26, 3, 678–682.
  2. Voir par exemple l’histoire ridicule présentée dans « Business Insider » (http://www.businessinsider.com/juicer-explains-anabolic-steroid-use-in-florida-2012-12), où sont décrits en détail les exploits absurdes de « Joey O » ; qui doit être un mauvais consommateur de stéroïdes incroyablement ignorant, ou bien un plaisantin plein d’imagination dont les exagérations fantaisistes ont joué un tour au journaliste naïf qui était trop avide de sensationnel.

Article original publié le 13 janvier 2013 par Jack Darkes, PhD, Rick Collins, JD, Dan Gwartney, MD, and Jason Cohen, PsyD.

Originally published at: Triche, Hypocrisie, Etique et Amélioration de la Performance

La testostérone devrait-elle être toujours utilisée comme base pour une cure de stéroídes?

Article source: MESO-Rx France

Q: “Beaucoup disent que la testostérone doit être utilisée à chaque cycle. Mais d’autres ont de bons résultats sans. La question est donc : faut-il vraiment l’utiliser pour avoir de bons résultats? Pourquoi ne fait-on pas comme avec la plupart des médicaments, par exemple les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), où tous ont le même effet et si on en prend plusieurs, on obtient le même résultat qu’en prenant plus du même. Ou bien est-ce que le même principe s’applique et on a seulement besoin d’utiliser une quantité suffisante de n’importe lequel d’entre eux?”

Bill Roberts: Il est possible d’avoir une cure efficace complet avec ou sans testostérone.

Chacun a ses raisons pour penser qu’il faut utiliser la testostérone. Mais je pense que la raison principale de cette croyance est que la testostérone donne un éventail complet d’effets alors que ce n’est pas le cas avec les produits de synthèse, qu’ils soient utilisés individuellement ou combinés de manière inefficace.

Par exemple en utilisant seulement la testostérone, 500mg/semaine procurera une cure modéré mais raisonnablement efficace ; 750mg/semaine procurera un cycle plus fort mais encore modéré ; 1000mg/semaine sera encore plus fort mais toujours dans la limite du raisonnable. Il y a un accroissement net à chaque niveau. Avec de plus grandes quantités comme 2g/semaine la performance atteint pratiquement le maximum que l’on puisse obtenir avec seulement des stéroides anabilisants, quelque soit leur quantité.

Avec un produit de synthèse comme Dianabol, Anadrol, oxandrolone, Primobolan, trenbolone, etc, peu importe la quantité prise individuellement, l’effet maximum ne sera pas atteint. Il y a une nette augmentation de la performance avec l’augmentation du dosage mais jusqu’à une quantité spécifique à chaque médicament, plus au dessus. A ce niveau là ces produits travaillent au maximum de leur efficacité et même s’ils sont utilisés seuls, ils ne couvrent pas toutes les bases.

Les mélanges inefficaces fonctionnent de la même façon ou presque, que l’utilisation d’un produit unique. Par exemple, l’effet maximum est atteint en utilisant le trenbolone tout seul ou le trenbolone avec, soit le Primobolon ou le Oxandrolone. De même ajouter Anadrol au Dianabol ne rajoute rien ou presque à ce que le Dianabol peut faire seul. Mal choisir son mélange a le même effet que mélanger eux anti-inflammatoires. Ça n’a aucun intérêt. On n’augmente pas de meilleur résultat par rapport à ce qui est obtenu en utilisant seulement l’un d’entre eux.

Par contre, lorsque les produits de synthèse sont mélangés de façon efficace, par exemple 100mg/jour de trenbolone acetate seulement ne fait rien d’exitant en terme de gain de masse, ni même 100mg/jour de Dianabol tout seul. Je placerais chacun de ces choix bien en dessous du fait de prendre 100mg/jour (soit 700mg/semaine) de testostérone. Ni trenbolone, ni Dianabol seuls ne couvrent toutes les bases.

Mais la même quantité de produit – 100mg/jour – est une toute autre histoire quand c’est la combinaison de 50mg/jour de trenbolone acectate et 50mg/jour de Dianabol. Tout à coup vous obtenez un bien meilleur résultat que 700mg/semaine de testostérone.

Donc vous n’avez pas besoin d’utiliser la testotérone pour avoir une cure de stéroide tout à fait efficace mais c’est un moyen simple de couvrir ses bases. Les autres moyens sont de bien choisir la combinaison de produits de synthèse, ou la combinaison de produits de synthèse avec la testostérone.

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La testostérone devrait-elle être toujours utilisée comme base pour une cure de stéroíde ?

La testostérone devrait-elle être toujours utilisée comme base pour une cure de stéroíde ?

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Quels types de cures de stéroïde ont utilisé les culturistes au temps d’Arnold Schwarzenegger?

Article source: MESO-Rx France

Question: “J’ai la quarantaine et fais des haltères. Je pense sérieusement à commencer à faire des cures de stéroide. J’ai été constant dans mon entrainement que je pense de bonne qualité et ce pendant 10 ans et avant cela, de nombreuses années à m’entrainer par à-coups. Je ne pense pas que continuer la même chose m’améliorera. Je suis beaucoup plus interessé par ce qu’on faisait dans les années 70 et 80. Il semble qu’on comptait surtout sur les produits synthétiques et que l’on n’utilisait pas de grosses quantité de testostérone. Par contre les hommes de ma salle de gym qui ont des poils ou de l’acné sur le dos, ne parlent que de testostérone. Mais je n’ai pas envie d’avoir les mêmes soucis d’apparence qu’eux. Comment dois-je choisir les stéroides pour garder mon physique classique?”

Bill Roberts: Vous avez raison bien sûr. Autrefois la testostérone n’était pas utilisée en grosse quantité. Un usage courant était seulement de 1ml par semaine ou encore 200 ou 250 mg/ semaine.

Leur raisonnement ne se basait pas sur des réactions chimiques mais sur des résultats observés. La raison était qu’un enzyme du corps (l’aromatase) transforme une partie de la testostérone en estradiol qui est un estrogène. Un niveau anormalement élevé d’estrogène peut provoquer de la gynécomastia, de l’acné et de la retention d’eau. Ils souhaitaient éviter tout cela.

Aux doses citées plus haut, l’estradiol reste dans une fourchette normale et il y a un effet secondaire seulement pour les individus particulièrement sensibles.

Sans un produit anti-aromatase, alors que le dosage de la testostérone augmente, les taux d’estradiol tend à augmenter au delà du normal. A part être dérangé quelques fois par de la pilosité faciale ou de l’acné sur le dos, beaucoup n’avaient pas de soucis d’estrogène, à des doses double ou même triple. Sur les niveaux d’estradiol par contre, de plus fortes doses causent ordinairement une augmentation anormale.

Comme il n’y avait pas de produit anti-aromatase autrefois, l’aromatization était une excellente raison pour limiter l’utilisation de la testostérone.

Aujourd’hui le produits anti-aromatases comme le letrozole sont faciles à trouver. Avec l’utilisation d’un anti-aromatase, il n’y a pas de raison de limiter la quantité de testostérone.

Je ne trouve pas de difference dans l’apparence physique suite à l’utilisation de stéroides anabolisants ou au choix d’une certaine quantité, exception faite de l’effet sur l’estrogène. Les questions que l’on se pose sont l’efficacité des anabolisants, leurs effets secondaires, leurs prix, leur disponibilité, les choix personnels et la génétique. Nous ne parlons pas de la génétique des stéroides anabolisants qui fonctionnent pour un individu, mais la génétique du type d’apparence physique que l’on obtient à force d’entrainement, de nutrition et d’utilisation de médicaments.

Et aussi à un certain degré, certes limité, le nombre de miligrammes nécessaires est génétique.

Le nombre relativement limité de miligrammes utilisé par beaucoup de culturistes était dû je crois à leur génétique. Un petit pourcentage d’utilisateurs se débrouillent très bien avec de toutes petites doses. Leur succès ne s’applique pas à ce que la plupart doivent utiliser. Je ne baserais pas votre dosage sur des résultats qui ont été atteints il y a des années par une élite sur le plan génétique. Je n’ai vu que très rarement quelqu’un obtenir de très bons résultats avec des doses minimales.

Comme vous recherchez des résultats substantiels mais pas forcément maximaux et que vous semblez plus conscient de votre santé, que par des résultats extrêmes, il n’y pas besoin d’être complexe. J’utiliserais un minimum de 500mg/semaine au total et un maximum de 750mg/semaine. Il est possible d’utiliser plus que ça, mais il semble que vous n’en n’ayez pas besoin. Cela peut se faire avec la testostérone comme unique stéroide anabolisant, ajouté de préférence à un anti-aromatase comme le letrozole. Il faudrait mesurer le niveau d’estradiol par une prise de sang après deux semaines et la dose d’anti-aromatase pourra être ajustée si besoin.

Un autre choix serait d’utiliser la testostérone avec seulement 200-250mg/semaine et d’équilibrer avec Masteron, Primobolan, ou trenbolone.

Encore un autre choix serait d’utiliser du Masteron ou Primobolan à 500-700mg/semaine ou bien le trenbolone acetate à 50-75mg/jour et d’ajouter du HCG à 700-1500IU par semaine. E HCG est une autre façon d’obtenir de la testostérone, en stimulant les testicules pour la produire.

En fait, il y a plus de possibilités que ça, mais celles là vous conviendront.

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Quels Types de Cycles de Stéroïde Ont Utilisé les Culturistes au Temps d'Arnold Schwarzenegger?

Quels Types de Cycles de Stéroïde Ont Utilisé les Culturistes au Temps d’Arnold Schwarzenegger?

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Est-ce que les prohormones légales sont des additions efficaces aux cures de stéroides?

Article source: MESO-Rx France

Q: “Y a-t-il un produit prohormone qui soit une bon ajout à une cure de stéroides?

Bill Roberts: Il n’y a pas de véritable raison d’en ajouter aucun pour créer une bonne cure qui utilise les stéroides anabolisants pharmaceutiques standards. Je veux dire par là les mélanges concu et mis sur le marché par l’industrie pharmaceutique. Aucun n’a une qualité qui manquerait aux stéroides pharmaceutiques. La plupart ont même de pires effets secondaires.

Il y a une idée fausse répandue, pas vraiment chez les utilisateurs de stéroides expérimentés mais chez ceux qui commencent à penser à utiliser un amplificateur de performance, que les produits prohormones sont moins nocifs que les vrais stéroides.

En fait tous les produits efficaces sont 17 alkyles et toxiques pour le foie. Un utilisateur de stéroides expérimenté choisira souvent d’inclure un steroide alkyle oral dans une cure mais les mélanges alkyles ne sont jamais utilisés comme 100% d’une cure. D’habitude la base d’une cure est non alkyle et n’est pas toxique pour le foie. Des exemples pour la base sont la testostérone, trenbolone, nandrolone (Deca), methenolone (Primobolan), drostanolone (Masteron), et/ou boldenone (Equipoise).

Avec les cures de prohormone, pourtant les mélanges sont presque toujours alkyles. Cela donne le pire équilibre entre les effets anabolisants et les effets sur le foie. Cela se voit aussi souvent dans les résultats sanguins des cures qui n’ont pas donné beaucoup de masse musculaire.

Un des examples les plus efficaces des prohormones serait Superdrol. Pourtant un nombre de stéroides anabolisants pharmaceutiques aura de meilleurs résultats par rapport au Superdrol qui affectera plus le foie. Cela se mesure avec les enzymes du foie, qui peut avoir des effets sur l’humeur, sur la gynécomastie, et les pertes d’après la cure sont plus importantes.

Un des exemples les plus sûrs serait l’epistane. Bien qu’il soit aussi alkyle, il ne semble pas plus toxique pour le foie que par exemple le Dianabol et ce mélange ne créé ni problème d’humeur ni de gynecomastie. Mais il n’est pas très efficace. Il n’a pas beaucoup d’avantage par rapport à une très faible dose de Masteron par exemple, qui lui serait au moins aussi efficace voire plus et n’est pas du tout toxique pour le foie.

Comme les stéroides anabolisants pharmaceutiques sont des mélanges de synthèse, les prohormones sont aussi des mélanges de synthèse qui n’existent pas dans la nature. Mais contrairement aux produits pharmaceutiques, ceux-là n’ont pas été sélectionnés mais ont maintenant trouvé une nouvelle vie à force d’essayer de trouver lexception a la regle. Ils ne sont pas un choix plus naturel, meilleur ou plus sûr.

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Est-ce que les Prohormones légales sont des additions efficaces aux cures de stéroides?

Est-ce que les Prohormones légales sont des additions efficaces aux cures de stéroides?

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Quel Est le Cycle Favori de Stéroide de Bill Roberts?

Article source: MESO-Rx France

Question: “J’ai commencé à lire vos articles en 1998 and ai eu la chance de converser avec vous sur des forums. Chaque personne et cas étant differents, vos recommendations étaient variées. Mais chaque fois que quelqu’un vous demandait votre produit préféré pour votre usage personnel, vous citiez toujours trenbolone et Dianabol. Est-ce toujours le cas, ou bien faites-vous les choses differemment aujourd’hui?”

Bill Robert : Si j’avais comme but une amélioration immédiate de mon physique en utilisant le produit avec lequel je me sens le mieux, je choisirais encore le même. Mais ce n’est pas parce d’autres produits ne peuvent pas procurer le même effet. En fait le meilleur résultat peut être obtenu par differents moyens.

Bien que j’ai toujours gardé à l’esprit ma santé et n’ai jamais fait de choses ridicules, maintenant à 51 ans, mon point de vue est un peu different de lorsque j’en avais 30. Je pense que mon poids naturel sans entrainement aux haltères devrait être de 147 pounds. Dans mon cas ce serait trop pour mon corps de maintenir autant de masse comme je l’ai fait par le passé. Je pense maintenant être peut-être un pound plus léger chaque année. Par exemple à 70 ans, je ne devrais pas avoir besoin de peser plus de 170 pounds, en fait 160 pounds et musclé serait bien. Aussi malgré que mon poids soit aujourd’hui de 190 pounds, je ne peux plus soulever des haltères comme avant, encore moins bien sûr quand mon poids sera de 225 pounds. Je suis finalement plus athlétique que léger. Par exemple pour moi, il est plus important d’être capable de ramer dans des conditions difficiles lorsque je surfe que d’obtenir les meilleurs résultats aux haltères.

Donc je fais les choses plus simplement maintenant. Mes produits préférés sont Masteron et HCG.

Pourtant qund je veux plus de résultats, comme c’est le cas de temps en temps, il faudra que j’ajoute quelque chose, normalement de la testostérone ou du Dianabol.

J’ajoute aussi de temps en temps du trenbolone, simplement parce que j’en ai envie.

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Quel est le cycle favori de stéroide de Bill Roberts?

Quel est le cycle favori de stéroide de Bill Roberts?

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Quels Tests de Laboratoires Sont Bons pour Quelqu’un Qui Utilise des Stéroides?

Article source: MESO-Rx France

Question: “Comment obtient-on des analyses de sang? Peut-on simplement demander à son médecin? Quels sont les tests que l’on devrait demander?”

Bill Robert: Oui, certains demandent à leur docteur et en fonction de leur assurance de santé, cela peut se passer simplement.

Mais on n’est pas obligé de demander à son docteur. Il y a au moins deux sociétés qui peuvent vous donner une ordonnance sur Internet, que l’on peut ensuite emmener à un laboratoire local comme Labcorp. Une de ces société est LEF.org mais vous pouvez en chercher d’autres par vous-même, car le moins cher sera suffisant. De même vous pouvez choisir le laboratoire qui vous convient.

Pendant que vous être hors cycle, c’est une bonne idée d’avoir une base de testostérone gratuite et d’estradiol. Si la testostérone gratuite est de qualité médiocre, il faudra mesurer le LH pour comprendre si le problème est que le LH est bas ou, si le LH est bon que ce sont les testicules qui fonctionnent de façon médiocre.

Pendant un cycle, en utilisant des stéroïdes aromatisants, il est bon de mesurer l’estradiol pour que le dosage de l’anti-aromatase puisse être ajusté et qu’il atteigne son but de 20-30pg/ml. Certains auront des soucis avec leurs lipides sanguins et voudront les surveiller.

ACBC vous permettra de voir si votre consommation d’androgène augmente de façon excessive l’hématocrite. Ce n’est pas un chiffre précis mais 53% est considéré communément comme une limite maximale. Un don de sang peut être une solution quand on approche de la limite (pour éviter de la dépasser), ou qu’on la juste dépassée. Mais quand on a un excès d’hématocrite, il faut réduire les doses. L’AST (une enzyme du foie) doit aussi être surveillée quand on utilise des stéroïdes alkyles oraux.

Je ne croix pas que ce soit nécessaire de faire une prise de sang à chaque fois mais il est bon d’avoir une base et de savoir ce qu’il s’est passé avant lorsqu’on a fait les mêmes types de cycles. Par example, si vous savez à l’avance que lorsque vous avez pris une certaine quantité de testostérone, vous avez eu besoin d’une certaine quantité de letrozone, à la prochaine occasion vous pourrez utiliser la même dose.

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Quels Tests de Laboratoires Sont Bons pour Quelqu'un Qui Utilise des Stéroides?

Quels Tests de Laboratoires Sont Bons pour Quelqu’un Qui Utilise des Stéroides?

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Hormone Gonadotrophine Chorionique (HCG) et Traitement après une cure (PCT)

Article source: MESO-Rx France

Question : “Comment l’HCG devrait-elle être utilisée dans une thérapie post-cure?”

Dans l’idéal, l’HCG ne devrait pas être utilisée du tout dans une thérapie post cure (Post Cycle Therapy: PCT). Dans une cure de stéroïdes, l’HCG devrait seulement être utilisée quand une erreur a été commise et qu’il faut la corriger.

Quand elle est utilisée après une cure, son but est de corriger le manque de réactivité des testicules ou le rétrécissement qui s’est developpé pendant cette cure. Plus la cure a duré longtemps, plus il y a de risque qu’il y ait un problème, et plus celui-ci sera sans doute important.

Si un manque de réactivité apparait, alors, même après que la production de LH (Hormone lutéïnisante) soit rétablie, les testicules ne produiront pas de testostérone en quantité suffisante et le rétablissement général est nettement retardé. Cet effet secondaire des stéroïdes peut être vraiment conséquent.

Une prise de 5000 à 10.000 IU (International Units) d’HCG, sur une période de 4 à 8 semaines peut rétablir cette réactivité.

C’est une mauvaise idée que de laisser les testicules s’atrophier et de commencer l’HCG après une cure de stéroïdes. Il vaut mieux ne pas laisser ces problèmes apparaitre du tout. En plus, l’utilisation de l’HCG pendant le traitement post cure peut empêcher le rétablissement de la production de LH. Ce n’est donc pas du tout le bon moment pour l’utiliser.

L’HCG devrait plutôt être utilisée au milieu ou tard dans la cure mais pas après la dernière injection de stéroïdes de cette cure.

La période typique d’utilisation d’HCG durera à peu près 4 semaines. Pendant une cure de 8 à 12 semaines, les 4 semaines (à peu près) de prise d’HCG devront être celles avant la dernière injection de stéroïdes. Dans une cure de 14 semaines, la période de 4 semaines devra avoir lieu au début de la deuxième moitié de la cure. Par exemple, prenez l’HCG au plus tôt pendant les semaines 6 à 9 et au plus tard pendant les semaines 9 à 12.

La quantité à prendre est divisée entre 3 prises minimum par semaine. Par exemple 275 IU, pris 3 fois par semaine fera un total de 5000 IU pris après 4 semaines. Mais on peut prendre une dose par jour ou tous les deux jours ou 4 fois par semaine. En fait il n’y a pratiquement pas de différence au niveau des résultats, quelque soit le rythme que vous choisissez.

La quantité totale prise par semaine n’a pas besoin d’être exacte. Par exemple, vous pouvez prendre 500 IU 3 fois par semaine ou bien prendre 200 IU tous les jours.

Si vous prenez plus de 1250 IU par semaine d’un flacon de 5000 IU, celui-ci ne durera pas 4 semaines. Par exemple, si vous prenez 500 IU 3 fois par semaine, le flacon durera juste un peu plus de 3 semaines. Mais c’est suffisamment proche de 4 semaines et à ce rythme, le flacon vous suffira. Si vous prenez plus que ça, vous n’aurez pas plus de résultat par semaine, mais par contre, vous aurez obtenu moins de résultat lorsque le flacon sera fini.

Quand l’HCG est utilisée selon cette méthode, les effets secondaires de rétrécissement des testicules et de perte de réactivité sont évités. Le rétablissement est total lorsque la production de LH est rétablie. Il n’est donc pas nécessaire d’utiliser l’HCG en PCT (traitement post cure) et le rétablissement est plus rapide.

Dans certains cas, il vaudra mieux prendre de l’HCG pendant toute la durée de la cure de stéroïdes plutôt que pendant seulement 4 semaines. L’un de ces cas est lorsque l’on fait une cure avec des stéroïdes non aromatisables tels que le Masteron, Primobolan, trenbolone, Anadrol ou encore l’oxandrolone. Les niveaux d’Estradiol, qui est principalement produit par la testostérone, baissent trop comme les niveaux de testostérone, pendant ces cures non aromatisables. En maintenant un niveau normal de testostérone, l’HCG, si elle est utilisée pendant toute la cure, permettra de maintenir aussi un niveau suffisant d’estradiol.

Il y a un autre cas où il est recommandé d’utiliser l’HCG pendant toute la durée de prise de stéroïdes. C’est celui où l’utilisateur ne fait pas de cure avec des arrêtes mais utilise les stéroïdes de façon constante sans s’arrêter.

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Hormone Gonadotrophine Chorionique (HCG) et Traitement après une cure (Post Cycle Therapy: PCT)

Hormone Gonadotrophine Chorionique (HCG) et Traitement après une cure (Post Cycle Therapy: PCT)

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L’utilisation d’HCG entre les cures de stéroïdes

Article source: MESO-Rx France

Question : “Comment puis-je le mieux utiliser l’HCG entre les cures de stéroïdes ?”

Ma recommandation générale avec l’HCG, c’est de l’utiliser, seulement pendant les cures, pour éviter l’atrophie testiculaire et maintenir la réactivité des testicules. Après, et dès que la production de LH est revenue avec un produit SERM (Selective Estrogen Receptor Modulator ) ou avec le temps, les testicules sont alors prêts à produire la testostérone.

Pourtant comme votre question le suggère, l’HCG peut aussi être bénéfique entre les cures.

Je conseille d’éviter l’HCG pendant au moins les deux premières semaines de la période de récupération. C’est à dire le moment où les niveaux d’androgène, du fait des stéroïdes pris pendant la cure, ont suffisament baissés pour permettre à la production de LH de redémarrer. L’utilisation d’HCG pendant cette période, peut interférer avec la reprise de LH. Je ne dis pas qu’il soit impossible de récupérer sa production de LH tout en utilisant l’HCG, mais l’utilisation d’HCG en altérera le processus.

L’utilisation d’HCG pendant la période de récupération rend impossible de “sentir” par soi-même, si le rétablissement de LH a bien lieu ou pas. LH peut être à un niveau presque nul, tandis le testostérone est normale, voire élevée.

L’idéal est de faire un test sanguin entre 2 et 4 semaines, après le début de la période de récupération, pour s’assurer que la production de LH a bien reprise. C’est un choix. Beaucoup ne le font pas et se contentent de sentir leur forme et leurs performances. Ça peut être une bonne façon de procéder, si l’HCG n’a pas été utilisée pendant la période de récupération.

Quand vous êtes confiant qu’un bon rétablissement a eu lieu, ou entre deux cures, vous pouvez commencer à utiliser de l’HCG. Je conseille de commencer avec une petite quantité comme 250 à 275 IU trois fois par semaine. Ainsi votre flacon de 5000 IU vous durera 6 semaines.

Si vous avez déjà utilisé du letrozole ou un autre inhibiteur de l’aromatase lorsque vous êtes en dehors de vos cures, et que vous avez trouvé une dose qui vous convient, pour maintenir un bon niveau d’estradiol (à peine plus que 20 pg/mL), alors, commencez avec la même dose d’inhibiteur de l’aromatase pendant l’utilisation d’HCG. Si vous n’avez pas d’information sur vos niveaux d’estradiol, n’utilisez pas encore l’inhibiteur de l’aromatase. Attendez d’avoir vos résultats sanguins pour le faire.

La période où vous utilisez de l’HCG entre vos cures, est le moment où il est important de faire une prise de sang. Je vous décourage fortement de jouer aux devinettes. Si vous vous trompez, la production de LH s’arrêtera, non seulement pendant vos cures mais aussi pendant la plupart de vos semaines de récupération. Pour l’hypothalamus et l’hypophyse, cela peut équivaloir à une utilisation de stéroïdes toutes les semaines de l’année.

Dans la plupart des cas, quand l’estradiol est maintenu à un bon niveau, une production normale de LH peut être maintenu en utilisant l’HCG à 200-275 IU trois fois par semaine. Cela permet de produire des niveaux de testostérone bien plus élevés, que lorsque l’HCG n’est pas utilisée. Le bénefice entre les cures se remarque et est sans effet secondaire.

Au bout de 2 semaines de prise d’HCG, votre LH et estradiol doivent être testés. Si l’estradiol est dehors de la fourchette de 20-25 pg/mL, l’aromatase devra être ajustée. Si le niveau d’estradiol est bon mais celui du LH est bas, la prise de’HCG doit être diminuée, par exemple à 250 IU deux fois par semaine.

Lorsque les niveaux d’estradiol et de LH sont bons, la dose d’HCG peut être augmentée. Mais il n’y a pas de raison de dépasser 1500 IU par semaine car il y a très peu de chance d’obtenir une différence de résulat. Il faudra par contre retester vos niveaux à chaque fois que vous ajustez votre dose d’HCG.

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L'utilisation d'HCG entre les cures de stéroïdes

L’utilisation d’HCG entre les cures de stéroïdes

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Les cures courtes de stéroïdes à forts dosages par rapport aux cures longues avec de petits dosages

Article source: MESO-Rx France

Question: Je suis un débutant dans l’utilisation des stéroïdes. Pour la quantité de stéroïdes que j’ai, j’ai besoin de décider si je démarre fort pendant une courte période courte ou si je choisis de les prendre pendant plus longtemps à petites doses. Quelle est la meilleure route? Est-ce que cela changera lorsque j’aurais plus d’expérience?”

Pour un débutant, le maximum de résultat sera obtenu à une prise de 600 à 800 mg de stéroïdes par semaine. Dans certains cas, cela dépend des individus, on pourrait même descendre à 500 mg par semaine.

Ce n’est pas tellement le fait de prendre plus de produit qui semble moins efficace mais par exemple 10 semaines à 800 mg par semaine donnera probablement à un débutant de meilleurs résultats que 1000 mg par semaine pendant 8 semaines.

Donc si vous avez une quantité limitée de stéroïdes anabolisants, la prise la plus efficace sera de 600 à 800 mg par semaine ce qui est une dose moyenne, pour une période ne dépassant pas 12 semaines et même de préférence ne dépassant pas 8 semaines.

Si vous avez plus de produit, il vaudrait mieux planifier plusieurs cures plutôt que de rallonger celle que vous avez prévu de faire. Par exemple, 3 cures de 8 semaines vous feront plus d’effets que 2 cures de 12 semaines.

Je n’ai pas dit que lorsque les produits ne sont pas en quantité si limitée, il faut éviter de prendre des doses à 1000 mg de stéroïdes anabolisants par semaine si on veut être efficace. Ce n’est pas ce que j’ai dit. Cette réponse était valable seulement dans le cas où la quantité de produit est restreinte.

La dose dont vous aurez besoin pour une meilleure efficacité changera au fur et à mesure que vous obtiendrez des résultats. Pour illustrer, lorsque vous atteignez une taille musculaire où par exemple 600 mg par semaine vous laisse à un plateau, il faudra alors prendre une plus forte dose pour le dépasser.

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Les cures courtes de stéroïdes à forts dosages par rapport aux cures longues avec de petits dosages

Les cures courtes de stéroïdes à forts dosages par rapport aux cures longues avec de petits dosages

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La méthode la plus sûre et la moins chère pour des cures de stéroïdes

Article source: MESO-Rx France

Question : “Je veux avoir de bons résultats de cure de stéroïdes cette année, peut-être pas comme un culturiste professionnel mais je veux le faire très sérieusement. Par contre je ne veux pas dépenser plus que ce qui est nécessaire. Quelle est la méthode la moins chère, qui ait aussi du sens en terme d’effets secondaires.”

Je pense que la solution la moins chère serait la testostérone propionate : 8 cures de 2 semaines, intercalées de 4 semaines de repos, en prenant 450 mg le premier jour et 150 mg les jours 2 à 10 (Cela comptera comme 14 jours sous stéroïdes à cause des effets qui continuent après les injections.). Pour ceux qui ne sont pas sensible aux estrogènes, la testostérone peut être utilisée seule. Par contre beaucoup devraient sentir les effets secondaires d’un excés d’estrogène.

Une autre méthode similaire en terme de coût serait d’utiliser 300 mg le premier jour et 100 mg les jours 2 à 10 mais en incluant du Dianadol à 50 mg par jour, ou bien d’utiliser la testostérone dans les mêmes proportions que précédemment mais en ajoutant le Dianatol pendant les jours 11 à 14. On aura les mêmes soucis par rapport à l’estrogène.

The principal reason for adding Dianabol, if doing so, is to get the most out of the last few days of the cycle, as the levels from injected testosterone drop. While it’s not so important to get the last bit possible out of the last few days of a longer cycle, with a 2 week cycle, it’s highly desirable to do so.
La raison principale pour rajouter le Dianatol, quand on décide de l’utiliser, est d’obtenir le plus possible des derniers jours de la cure, alors même que les niveaux d’injection de testostérone sont en baisse. Ce n’est pas très important de chercher à obtenir le plus possible des dernier jours d’une cure longue, mais dans la cas d’une cure de 2 semaines, il est important de le faire.

Sauf si vous savez déjà, de par votre expérience personnelle, que vous pouvez utiliser autant de stéroïdes aromatisables sans problème, vous préfèrerez utiliser un antiaromatase comme le letrozole. Ce sera un peu plus cher mais pas beaucoup plus. Même si le dosage varie avec l’individu, la quantité moyenne devra être de 2,5 mg le premier jour et 1 mg par jour pour les jours suivants, jusqu’au dixième jour.

Si vous aimez les cures de 2 semaines, il n’est pas absolument nécessaire d’utiliser un produit SERM comme le Clomid, pendant les deux premières semaines de récupération, mais c’est recommandé.

Si vous préferez de longues cures comme celles de 8 semaines, c’est souvent le cas, les mêmes médicaments sont en général ceux qui vous offriront le plus pour le même budget. Mais j’insite sur le fait de ne pas oublier un produit SERM.

Cela étant dit, si vous utilisez de la poudre, il y a beaucoup de choix à des prix raisonnables. Vous n’avez donc peut-être pas besoin de choisir la solution la moins chère. Mais si c’est la voie que vous choisissez, le choix de stéroïdes anabolisants peut se réduire à presque rien à part la testostérone mais avec elle vous aurez quand même de très bons résultats.

En général pourtant, c’est mieux de controler aussi l’estrogène et d’avoir un bon PCT (traitement post cure). Donc choisir d’utiliser la testostérone comme seul médicament n’est pas le meilleur des choix.

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La méthode la plus sûre et la moins chère pour des cures de stéroïdes

La méthode la plus sûre et la moins chère pour des cures de stéroïdes

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Guide pour préparer vos propres injections de stéroïdes

Article source: MESO-Rx France

Question: “Comment dois-je préparer mes injections, à partir de poudre, pour être sûr qu’elles soient bien faites?”

Vous pouvez faire de très importantes économies en préparant vos propres injections et le processus est assez simple. Les problèmes que l’on peut rencontrer sont la disponibilité et la légitimité du produit mais ce sont les mêmes problèmes que l’on rencontre lorsqu’on veut acheter des flacons ou ampoules de produits déjà préparés.

La seule chose à faire est de dissoudre la poudre dans une solution huileuse appropriée, qui généralement aide à la solubilité de la poudre. Il faut ensuite la filtrer et la mettre dans une fiole stérile. On peut aussi ajouter un agent bacteriostatique (qui arrête la mutiplication des bactéries sans les détruire).

Alors comment fait-on?

D’abord faisons les calculs nécessaires. Vous déciderez de la concentration. Je ne recommande pas d’utiliser de plus fortes concentrations que celles utilisées par l’industrie pharmaceutique. Par exemple, pour la testostérone enanthate, visez 200mg/mL, pour la testostérone cypionate 250mg/mL, pour la testostérone propionate (Masteron) 100mg/mL, pour le methenolone enanthate (Primobolan) 100mg/mL, etc…

D’autres exemples non pharmaceutiques incluraient le drostanolone enthanthate à 200mg/mL, le trenbolone acetate à 75mg/mL et le trenbolone enanthate à 200mg/mL.

Ce n’est pas que de plus fortes concentrations ne peuvent pas être utilisées mais pour le faire, il faut des quantités relativement grandes d’alcool benzylique qui va irriter les muscles. De plus fortes concentration risquent aussi de rendre les injections plus visqueuses et donc douloureuses. Mais de toutes façons, le produit ne devient pas plus puissant en étant concentré à 300mg/mL ou plus.

Disons donc que vous avez décidé d’utiliser x mg/mL et que vous avez y grammes de poudre de stéroïdes. Faire les calculs avec des lettres peut vous sembler ennuyeux mais on peut ainsi travailler avec n’importe quel exemple. Disons que vous avez décidé 200mg/mL et que vous avez 10 g de poudre. Le volume en mL de l’injection que vous préparez est 1000 fois y, divisé par x, ce qui dans ce cas, revient à dire 1000 fois 10, divisé par 200. Le résultat est 50mL.

Le volume prendra en compte la poudre, un solvant, typiquement le benzyl benzoate, l’huile et en option un agent bacteriostatique, qui sera de l’alcool benzylique si vous choisissez d’en utiliser.

Le volume pris par la poudre dissoute, varie, mais ce sera à peu près un volume en mL, de 0,9 fois y, le poids en gramme de la poudre. Donc dans notre exemple, il tiendrait à peu près 9 mL (0,9 fois 10).

La chose la plus facile à faire pour définir la quantité de solvant est simplement de prendre 20% du volume total final. Par exemple, dans le cas précédent de 50 mL de volume total, on devrait utiliser 10 mL de benzyl benzoate comme solvant. Maintenant, dans de nombreux cas, le solvant n’est pas nécessaire. Je garde ici une formule simple et générale. Dans les cas où les stéroïdes peuvent être complètement dissous sans avoir recours au benzyl benzoate, vous obtiendrez un liquide légèrement plus visqueux. C’est à vous de choisir.

Si vous n’utilisez pas d’alcool benzylique – je préfère ne pas en utiliser – après les 19 mL constitué par la poudre et le solvant de notre exemple, il nous reste 31 mL à remplir pour atteindre le volume total de 50 mL. C’est le volume d’huile. L’ethyl oleate peut être un bon choix car il produit une solution plus fluide que les autres huiles et il améliore la solubilisation. Cependant on peut utiliser d’autres huiles végétales comme de l’huile de soja ou de sésame. Si vous l’achetez au supermarché, l’huile de soja Wesson a fait ses preuves.

Si vous préférez utiliser de l’alcool benzylique comme solvant, je recommande de l’utiliser à seulement 2% du volume total et pas plus de 5%. Dans cet exemple, si nous utilisions de l’alcool benzylique, nous en utiliserions 1 mL (2% de 50 mL) et nous aurions besoin de seulement 30 mL d’huile.

Il nous faut aussi du materiel : une ou plusieurs fioles, suffisamment grandes pour y mettre notre produit ; une grande seringue de 30 ou 50 mL. Si vous êtes patients, des seringues plus petites peuvent être utilisées. Nous aurons besoin d’une grosse aiguille (23 de jauge) et d’au moins un filtre de seringue d’un submicron qui sera attaché à la seringue (0,45 microns ou plus petit). Nous aurons aussi besoin d’une autre seringue et aiguille pour mesurer la quantité souhaitée de solvant. Il serait aussi préférable d’avoir une aiguille à insuline avec l’entonnoir enlevé, mais si vous n’en trouvez pas, une grosse aiguille à mesurer peut faire l’affaire.

Maintenant que nous avons tout ce qu’il nous faut, nous pouvons commencer.

Dans un premier cas, disons que vous n’avez pas de balance pour peser de manière précise votre poudre, mais que vous l’avez commandé en quantité précise, par exemple de 10 grammes. Si cela est nécessaire, ce n’est en général pas un problème d’assumer que les quantités sont bien celles que vous avez commandées. Si vous n’avez pas confiance dans la quantité que vous envoie votre fournisseur, vous n’aurez sans doute pas confiance non plus sur la qualité de la poudre qu’il vous a envoyé. Une fois choisi votre fournisseur, il faudra lui faire confiance. Si vous n’avez pas une bonne poudre, la quantité exacte de cette poudre ne sera pas importante. Mon plus gros souci si vous sautez l’étape de la pesée, est que vous risquez de ne pas vous apercevoir que votre fournisseur est malhonnête ou négligent, si c’était le cas.

Si vous avez une balance, utilisez aussi du papier à peser. Cela peut facilement se trouver sur Internet. Il n’est pas indispensable d’utiliser du papier à peser, d’autres choses peuvent faire l’affaire, si elles sont relativement sans bactérie ni poussière et si la poudre peut glisser facilement dessus. Mais le papier à peser est très pratique et pas cher. Si vous n’en n’avez pas, vous pouvez utiliser du papier aluminium, qui vient juste d’être déroulé. Pesez la poudre sur le côté qui était à l’interieur du rouleau. Mais par contre le papier d’aluminium n’est facile à utiliser pour le versement de la poudre.

Pour peser la poudre, choisissez un endroit sans courant d’air. Préparez la grosse seringue, un outil bien propre comme une spatule de laboratoire ou un couteau de cuisine et un chiffon imbibé d’alcool pour nettoyer. Versez tout doucement la poudre sur le papier à peser, placé sur la balance. Vous pouvez le faire soit en versant très délicatement, soit en utilisant votre spatule ou couteau pour mettre la poudre petit à petit. En général c’est mieux d’utiliser votre outil pour transférer les restes de poudre. Si vous avez trop versé, utilisez votre outil pour enlever le trop plein du papier à peser. Pensez à ne pas respirer sur la poudre pendant que vous pesez. Ce n’est pas un concours de vitesse, ne vous bousculez pas, mais ne trainez pas non plus.

Lorsque vous avez la bonne quantité de poudre sur le papier à peser, ou si vous considérez que vous avez la bonne quantité dans le sachet que vous avez acheté, vous pouvez l’ajouter dans la grosse seringue, par le fond. La seringue aura déjà le filtre attaché ainsi qu’une grosse aiguille jauge attachée au filtre. Cette aiguille aura son bouchon d’origine en place.

Maintenant, après avoir ajouté la poudre, remplissez une autre seringue de la bonne quantité de benzyl benzoate. You pouvez trouver plus facile de la verser dans le dos de la seringue plutôt que d’utiliser l’aiguille pour l’aspirer mais les deux méthodes fonctionnent. Ajoutez ensuite le benzyl benzoate dans la grosse seringue et aussi le même volume d’huile. Remettez ensuite le bouchon sur la seringue. Secouez pour mélanger tous ces ingrédients jusqu’à ce que tout soit dissout. Cela peut prendre plusieurs minutes.

Un peu ou toute la quantité restante d’huile est maintenant rajoutée dans la seringue, ce qui fait que le volume va atteindre la marque de la seringue. Par exemple, si vous utilisez une seringue de 30 mL et faîtes une préparation de 50 mL, rajoutez seulement 30 mL d’huile puis rebouchez. Mélangez ce qui est dans la seringue et mettez l’aiguille dans le flacon (cela permettra à l’air de s’échapper). Faîtes passer doucement la préparation à travers le filtre. Cela risque de prendre pas mal de temps : utilisez une bonne pression de votre pouce mais faîtes attention de ne pas déchirer le filtre.

Après avoir fait passer toute la solution, si moins d’huile a été utilisée que ce qui était prévu, c’est le moment de rajouter ce qu’il reste dans la seringue, en le faisant passer dans le filtre aussi.

Votre préparation est terminée.

La stérilisation par la chaleur n’est pas nécessaire lorsque l’on a bien suivi la procédure, mais si vous tenez à le faire quand même, pour avoir l’esprit tranquille, utilisez de l’eau chaude mais pas plus de 70º C (158º F). Il faut juste que la préparation approche de cette température, par exemple 10 minutes sont tout à fait suffisantes pour tuer les bactéries qui pourraient être présentes. Ne le passez pas au four.

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Guide pour préparer vos propres injections de stéroïdes

Guide pour préparer vos propres injections de stéroïdes

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